Ces bâtiments qui nuisent à l’embellissement du centre-ville

CENTRE-VILLE. Avec les travaux d’embellissement qui sont prévus au centre-ville au printemps prochain, la Ville de Shawinigan est claire: pas question de laisser des bâtiments placardés sans prendre aucune mesure.

La Ville de Shawinigan étudie actuellement l’option de s’adresser à la Cour afin de faire disparaître du paysage quelques édifices commerciaux du centre-ville vacants depuis plusieurs années.

Le maire Michel Angers dit avoir mandaté le procureur de la ville pour qu’il examine les options qui s’offrent à la ville. «Nous voulons améliorer notre centre-ville avec des travaux d’embellissement de la 4e et 5e Rue. Si les propriétaires de l’ancien théâtre Roxy ne réparent pas et ne rénovent pas ce bâtiment dans les plus brefs délais, la Ville va prendre des procédures pour s’assurer de ne pas le laisser à l’abandon. Ça va être vrai pour ça, pour l’immeuble placardé de l’autre côté de la 5e Rue, et également vrai pour l’ancien Reynolds Radio.»

La municipalité est toutefois limitée par la loi concernant les actions qu’elle peut entreprendre avec un propriétaire qui laisse son bâtiment placardé à l’abandon. «Si son bâtiment est sécuritaire, on ne peut pas forcer quelqu’un à faire des restaurations à son immeuble. S’il paye ses taxes, il n’existe aucun recours. Avec les travaux d’embellissement du centre-ville qui s’en vienne, c’est certain que nous allons faire de la pression auprès de ces propriétaires qui laissent leur bâtiment placardé en attendant qu’un projet tombe du ciel. Je veux que l’ancien cinéma Roxy retrouve une dignité, ce qui n’est pas le cas présentement.»

Il faut prendre exemple sur M. Lapointe, propriétaire de la Place du marché, qui n’a pas attendu un projet avant de rénover l’endroit. «Plutôt qu’attendre un promoteur, M. Lapointe a décidé de faire les aménagements nécessaires afin de préparer ses locaux. CGI est arrivé, les aménagements étaient faits, et ç’a fonctionné. C’est un peu comme quand tu vas dans un magasin de linge et qu’il n’y a rien sur les tablettes. Le client va faire le tour rapidement sans rien acheter. Alors je me propose d’appeler personnellement ces propriétaires pour leur dire que s’ils n’ont pas l’intention de faire quelque chose avec, qu’ils les vendent, et j’aurais même des propositions d’acheteurs à leur faire. Il y a des opportunités au centre-ville et les gens doivent les saisir. Règle générale, ceux qui font des affaires au centre-ville font de bonnes affaires.»