Complexe funéraire Pellerin revient dans les intérêts shawiniganais

Depuis le 14 octobre dernier, Diane McGraw et Annie Lacoste sont les nouvelles propriétaires du Complexe funéraire Pellerin. Fortes d’une expérience combinée de près de 20 ans dans le domaine, c’est avec assurance que les deux femmes relèvent ce nouveau défi.

Jusqu’à tout récemment, l’entreprise appartenait à la compagnie Arbor Memorial Services Inc., une entreprise ontarienne qui possède plusieurs salons et cimetières partout au Canada. Le Complexe funéraire shawiniganais avait été acquis en 1996.

«Nous aurions pu rester employées où nous étions parce que c’était de bonnes places satisfaisantes. Le fait de devenir propriétaires représente une liberté même s’il y a une certaine inquiétude. Le côté financier repose maintenant sur nos épaules», explique Mme Lacoste.

Ni l’une, ni l’autre, ne se retrouve par contre en terrain inconnu. Diane McGraw était directrice associée pour l’entreprise à Shawinigan. Annie Lacoste faisait le même travail au Complexe funéraire J.D. Garneau de Trois-Rivières.

Commençant par la base en suivant les cours d’embaumeurs, c’est petit à petit qu’elles ont gravi les échelons. «Par la suite, nous sommes allées chercher des certificats en administration. C’était comme le but ultime, un rêve!»

Les deux femmes assurent que l’approche restera la même, bonne et efficace. Mme McGraw s’occupait déjà du Complexe comme s’il lui appartenait. Plusieurs personnes croyaient même déjà à tort que les salons lui appartenaient.

Le grand défi qui les attend reste le même. Répondre le plus adéquatement aux attentes des gens. «C’est un milieu qui change. Il y a 50 ans, les funérailles étaient pareilles pour tout le monde. Ils n’avaient qu’à choisir le cercueil et le reste allait avec. Aujourd’hui, il y a une panoplie de choix, de façon de faire. Les gens veulent décider; avoir le contrôle. Nous devons les accompagner dans la mesure où c’est possible. C’est de plus en plus personnalisé avec chaque famille. Les gens sont souvent perdus et nous nous devons d’organiser tout ça dans un délai de 24 heures. Il n’y a pas de routine dans notre métier. Les gens sont à fleur de peau; au maximum de leurs émotions. Nous n’avons pas la chance de recommencer!»

Pour l’instant, les acquis, la succursale de Grand-Mère, celle de Shawinigan et le crématorium de Saint-Georges-de-Champlain sont conservés. «Nous n’avons pas d’autres plans. Nous commencerons par stabiliser ce que nous avons.» Une dizaine d’employés travaille pour l’entreprise.