La Brasserie 500 de Saint-Tite a de nouveaux propriétaires

ÉCONOMIE. La Brasserie 500 de Saint-Tite est récemment passée aux mains de Laurent Beaulieu et Mélissa Descôteaux, qui souhaitent faire vivre une expérience unique à leur clientèle à travers un concept brasserie/steakhouse style américain.

L’ancien-propriétaire Réjean Gagnon a accepté de vendre la Brasserie 500 à Laurent Beaulieu et Mélissa Descôteaux à quelques jours du début du Festival western de Saint-Tite. L’endroit a été bondé pendant deux semaines et continuera de l’être à compter du 4 décembre, alors qu’une nouvelle programmation sera proposée à la population avec les jeudis country et des soirées dansantes le vendredi et samedi soir.

Originaire de Saint-Séverin, le gérant Laurent Beaulieu est fier de revenir à la maison. «Je suis un gars d’ici, qui a commencé sa carrière à l’âge de 15 ans en organisant des fêtes chez mes parents. J’ai étudié au Séminaire Sainte-Marie, au Collège Shawinigan et à l’UQTR. La Brasserie 500 est l’un des plus beaux endroits du genre dans la région avec son cachet Saloon. Ça m’a attiré, car c’est fou tout ce qu’on peut y faire. Lors du festival, plusieurs Américains s’y sentent comme à la maison et je veux développer cet aspect. Je veux que les gens viennent ici pour vivre une expérience», a-t-il lancé.

Les employés sous l’ancienne direction continueront de travailler à la Brasserie 500, qui promet plusieurs surprises à sa clientèle. «Je veux garder le côté bar que Réjean a bâti au fil des années, mais je souhaite amener l’aspect nourriture, car je crois que c’était une demande des citoyens. Nous aurons un menu assez restreint, qui sera disponible à compter du 4 décembre, mais il nous permettra de nous démarquer. Nous avons la chance d’être en bordure de la route 153 et des pistes de motoneiges», a mentionné Beaulieu, qui a dû aménager une nouvelle cuisine.

L’attachée politique Amina Chaffaï a pris la parole au nom de la députée du comté de Laviolette Julie Boulet en point de presse, soulignant la contribution des nouveaux propriétaires au développement économique de la région. «La Brasserie 500 est une institution, que j’ai découverte lorsque j’ai commencé à travailler pour Mme Boulet. Je suis convaincu que la relève permettra à l’endroit d’être au service de la population. Lorsqu’on pense au développement économique, on a souvent tendance à penser au volet commercial et industriel, alors qu’un bar/restaurant attire des visiteurs, qui viennent dépenser chez nous».