Affaire Cédrika Provencher: Découvertes insolites

Mercredi dernier, alors que des centaines de bénévoles fouillaient de fond en comble le boisé adjacent au boulevard Industriel dans le nord de Trois-Rivières à la recherche de la petite Cédrika, un homme a découvert un douteux repère qui, quoiqu’il n’ait à première vue aucun lien avec la disparition de la fillette, a soulevé plusieurs interrogations.

L’important périmètre de sécurité, établi à l’angle du boulevard Industriel et du boulevard Saint-Michel, sur plus de cinq kilomètres et longeant l’autoroute 55 a fait coulé beaucoup de rumeurs et de ouï-dire mercredi soir dernier quant aux raisons qui ont poussé les policiers à agir de la sorte. Quoique les détails soient encore peu précis, il semblerait qu’un homme, s’affairant à la recherche de la petite Cédrika, ait retrouvé des vêtements déchirés, des maillots de bain, des robes et des sous-vêtements d’enfant dans ce boisé.

Mais ce ne sont pas que des vêtements qui ont été retrouvés. En effet, des documents insolites tels des magazines pornographiques, une chaise et un matelas ont aussi été découverts au même endroit. Les autorités, qui en sont encore à la recherche de renseignement sur cette affaire, refusent pour l’instant de tisser des liens entre cette intervention et la disparition de la fillette de neuf ans. «Selon les informations que nous avons, les objets retrouvés n’auraient aucun lien avec la disparition de Cédrika Provencher. Les recherches se poursuivent, mais il est trop tôt pour lier les deux événements.», soutient Richard Gagné, porte-parole de la Sûreté du Québec.

Quoiqu’il en soit, les enquêteurs, la famille et les bénévoles ne baissent pas les bras et reprennent le boulot pour trouver la petite Cédrika.

De fausses rumeurs circulent

Plusieurs rumeurs ont circulé hier concernant la disparition de Cédrika Provencher. Tout au long de la journée, certaines prétendaient que la fillette avait été retrouvée sans vie près du boulevard Saint-Michel, puis à Saint-Étienne-des-Grès et ensuite à Trois-Rivières Ouest. «Toutes ses rumeurs sont fausses. Nous ne savons pas d’où elles proviennent, mais il faut que cela cesse. C’est très dur pour la famille qui doit s’imaginer le pire à chaque fois.», confirme le porte-parole de la Sûreté du Québec Richard Gagné.