La population sensibilisée à apprendre la technique de RCR

SANTÉ. Le 25 août dernier à Saint-Alexis-des-Monts, Keven Lacoursière, 26 ans, a sauvé la vie de son collègue Pierre Frappier en entreprenant rapidement des manœuvres de réanimation au travail. Son intervention rapide a permis de lui sauver la vie.

Même s’il est pompier dans sa municipalité, Keven Lacoursière avait ce qu’il fallait: les connaissances et les techniques nécessaires pour sauver son collègue de 61 ans. Ce geste de courage lui a valu un certificat de sauvetage de vies remis par Ambulance Saint-Jean lors d’une cérémonie à l’Assemblée nationale avec le lieutenant-gouverneur du Québec, Pierre Duchesne.

La situation dans laquelle s’est retrouvé monsieur Lacoursière pourrait survenir à tout moment dans votre quotidien. Impossible de prévoir un arrêt cardiaque, mais oui il est possible de se préparer en conséquence. C’est le message que lance la Croix-Rouge canadienne depuis un bon nombre d’années. Bien que la majorité de la population affirme pouvoir reconnaître les signes d’une crise ou d’une urgence cardiaque, moins de la moitié disent posséder les compétences nécessaires pour secourir la victime de cette urgence médicale. Novembre étant le mois de la réanimation cardiorespiratoire (RCR), la Croix-Rouge canadienne invite la population à suivre une formation pour aider à sauver une vie.

«On veut que le plus grand nombre de personnes puissent suivre une formation parce qu’on sait que plus les gens sont formés, plus ils sont aptes à identifier les situations à risque. Plus les gens sont conscientisés, plus ils croient en leurs moyens pour pouvoir intervenir sur un cas d’urgence médicale», explique Carl Boisvert, porte-parole des communications de la Croix-Rouge canadienne.

Rappelons que la RCR administrée efficacement et conjointement avec un défibrillateur externe automatisé (DEA) par un témoin, immédiatement après un arrêt cardiaque, peut doubler les chances de survie de la personne.

Le saviez-vous?

-Chaque année, plus de 50 000 Canadiens meurent d’une maladie cardiovasculaire.

-Près de 60 % des Canadiens qui ont dû administrer les premiers soins sont venus en aide à un membre de la famille.

-Les Canadiens qui ont suivi un cours de secourisme sont beaucoup plus confiants en leur capacité de secourir une victime d’une urgence médicale que ceux qui n’ont pas suivi de formation.

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