Trois écoles à vocation particulière projetées à Shawinigan

ÉDUCATION. La Commission scolaire de l’Énergie analyse présentement la possibilité de créer trois écoles de niveau primaire à vocation particulière pour la prochaine année scolaire dans le grand Shawinigan: une école alternative, une école profil hockey, et une école avec une vocation musicale.

Des comités indépendants les uns des autres ont été mis en place pour ces trois projets. «Nous en train d’analyser les différentes étapes de structures, soutien d’entrée de jeu le directeur général de la Commission scolaire de l’Énergie, Denis Lemaire. On devrait déposer ces projets le 8 novembre au conseil des commissaires, et normalement le 9 novembre, on irait vers une consultation. Autant avec les comités de parents, les conseils d’établissement, les syndicats et le collectif. La fin de la consultation devrait être le 13 décembre, pour l’adoption ou non des projets par le conseil des commissaires le 20 décembre.»

Si l’un ou tous les projets vont de l’avant, une préinscription pourrait se faire en janvier 2017, et les inscriptions officielles en février.

Beaucoup de travail reste à faire et plusieurs points doivent être analysés comme l’acte d’établissement, les critères d’inscription, les secteurs d’appartenance et les services éducatifs dispensés.

Pour l’instant, M. Lemaire n’est pas en mesure de dire quels lieux sont visés pour la création possible de ces écoles à vocation particulière. «Il faut évaluer le tout. Par exemple, si une école n’est pas complète, est-ce qu’une école à vocation particulière pourrait s’y greffer? On doit regarder toutes les options.»

Pour l’école sportive en hockey, la possibilité de voir naître un tel lieu d’enseignement fait suite à l’entente entre la Commission scolaire de l’énergie et la compagnie Propulsion Hockey qui permet dès cette année à des jeunes de moins de 8 ans, de moins de 10 ans, et de moins de 13 ans à pratiquer leur sport sous la supervision d’entraîneurs. Il est déjà convenu que pour l’année 2017-2018, le programme sera intégré à l’intérieur de la grille horaire d’écoles qui seront déterminées par la Commission scolaire de l’Énergie.

Concernant l’école à vocation alternative, Marie-Christine Gélinas avait déjà effectué des demandes auprès de la Commission scolaire de l’Énergie pour vérifier la possibilité de créer une telle école. Une école alternative demande notamment une participation accrue des parents pour l’éducation.

«Le comité administratif se chargera de construire le projet éducatif. Lorsqu’il sera terminé ou du moins bien avancé, ils nous contacteront pour nous le soumettre. Nous allons alors évaluer si cela respecte ce que nous voulions accomplir en démarrant ce projet. C’est dans ce projet éducatif que le nom de l’école visé sera également révélé. Pour l’instant, sur notre sondage en ligne, nous en sommes à 193 enfants dont les parents sont intéressés à les inscrire, le moment venu. Les discussions avec la Commission scolaire sont excellentes», affirme Marie-Christine Gélinas.

D’où provient l’idée de créer une école à vocation musicale au primaire? «Ça fait plusieurs années qu’on se faisait demander pourquoi il n’y avait pas ce type d’école sur notre territoire comme dans d’autres commissions scolaires, répond le directeur général. C’est un projet qui avait émergé il y a quelques années, et avec la réinjection de fonds en éducation avec le gouvernement, nous pouvons penser à des projets de développement. Nous avons dû mettre ces projets de développement sur la glace au cours des dernières années en raison des coupures budgétaires. Le volet musical sera à développer selon les besoins. Nous n’avons pas encore statué, mais il devrait y avoir des instruments à vent et à cordes.»

Pour l’école à vocation musicale, il est trop tôt pour dire si la Commission scolaire de l’Énergie se tournera vers des organismes existants pour l’enseignent ou à l’interne. «Contrairement à l’école à vocation hockey et notre entente avec Propulsion Hockey, nous avons des enseignants à l’interne qui détiennent les compétences. Mais encore une fois, nous ne sommes pas rendus à cette étape, nous évaluons présentement les structures pour ces trois projets», ajoute M. Lemaire.

«Aussi, si nous voulons bien faire les choses, on ne peut pas ouvrir tous les azimuts. J’entends par là l’évaluation réaliste du nombre de classes pour les trois projets. Entre le vouloir et le pouvoir, il faut regarder ce qu’il est possible d’emmener avec une qualité. Il est possible d’y aller par étape aussi. Est-ce que ça serait légitime d’ouvrir ces écoles à vocation particulière de la maternelle à la 6e année dès le départ? Nous analysons tous les scénarios puisque ce ne sont pas les mêmes impacts», termine M. Lemaire.