35 jeunes bénévoles dans les centres d’hébergement cet été

GÉNÉRATIONS. Cette année, ce sont 35 jeunes âgés entre 12 et 18 ans qui ont donné de leur temps dans les centres d’hébergement Saint-Maurice, Laflèche ainsi qu’au centre d’hébergement Vigi Les Chutes de Shawinigan pendant la période estivale.

«Sunny serait très fier de voir l’intérêt qu’ils ont porté à ce projet», a expliqué Alain Desbiens, président de la Fondation Sunny D. Extrême.

«Tous les jours depuis le début des vacances, on a de la visite des jeunes que j’appelle les soleils», a exprimé Rita Lafrenière. «Ils viennent nous éclairer, on est bien, ils nous encouragent, ils nous apportent beaucoup.»

Chaque semaine, les jeunes réalisaient un minimum de trois heures de bénévolat dans l’un des trois centres d’hébergement. Ils pouvaient, par exemple, aller faire une promenade autour du centre, faire un pique-nique, aller manger une crème glacée ou faire de l’artisanat avec les personnes âgées. Non seulement les jeunes réalisaient des activités avec les aînés, mais ils tissaient aussi des liens privilégiés avec celles-ci.

«Chaque bénévole en a appris autant sur lui que sur le milieu. Nous nous sommes tous donnés la chance de se rendre utile et d’essayer de changer quelque chose dans leur quotidien», raconte Rose Veillette, jeune participante. «J’ai tissé des liens avec des personnes extraordinaires.»

Un projet qui pourrait faire des petits

L’instigateur souhaite étendre son projet à la province. La ville de Saguenay serait très intéressée à ce que Sunny Action y soit implanté. Les démarches seraient déjà en cours avec le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Un nouveau projet pourrait également voir le jour en Mauricie, avec la FADOQ. Celui-ci permettrait aux jeunes d’aller directement chez les personnes âgées, pour y réaliser des travaux, se promener ou simplement échanger.

«C’est une grande richesse pour une organisation comme le CIUSSS de pouvoir compter sur des jeunes dévoués, dynamiques, qui donnent de leur temps afin d’enrichir notre collectivité», a souligné Sylvie Loranger, chef d’unité à l’hébergement au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux. «Cette implication améliore d’une manière significative les soins et services que nous offrons.»