Patrick Larose dans un recueil

L’auteur de Saint-Boniface Patrick Larose exploite un créneau différent de ce à quoi on l’associe habituellement. Il signe deux nouvelles au sein du recueil Bouillon de nouvelles, un ouvrage collectif publié aux Éditions La plume d’or.

Autodidacte, l’auteur de 42 ans évolue dans un domaine où sa passion des mots et de l’âme humaine le mène. Il est vrai que son aventure avec les mots a débuté sur le tard, lui qui a découvert la lecture grâce à sa conjointe de l’époque.

«J’ai commencé à lire à 20 ans environ. L’écriture, elle, est venue plus tard dans la trentaine», indique-t-il. Depuis la parution de son premier roman, Le pardon d’Alicia en 2007, Patrick Larose continue d’enchaîner les projets littéraires et de défaire les stéréotypes.

En effet, l’écrivain est un ancien travailleur d’usine, un grand sportif et quelqu’un qui n’a pas la langue dans sa poche. «Je gagne ma vie comme agent de sensibilisation en santé mentale au CSSS de l’Énergie et à l’Hôpital Ste-Thérèse. Disons que je n’ai pas le portrait type de l’écrivain que les gens s’imaginent», sourit-il.

Exploration d’un style nouveau

«Avec Bouillon de nouvelles, j’exploite un style d’écriture différent. J’ai réussi à soumettre un type de texte qui ne trouvait normalement pas preneur facilement auprès des maisons d’édition en raison de sa formule», raconte l’auteur. 

Auparavant, Larose a signé une trilogie jeunesse avec ses romans Malik aux Éditions Z’ailées, ainsi que des textes plus poétiques. Pour cette participation au recueil, l’auteur signe «La rivière de Pablo» et «Parfaitement roi» parmi des textes de tous genres produit par six autres auteurs.

Il y aborde tantôt les thèmes de la persévérance et de la quête de perfection. Le premier texte cible les adolescents et exploite l’idée que le rêveur est souvent celui qui fait lui-même obstacle à son propre rêve. Le second texte se veut un conte de type «vire langue». «Je l’ai composé comme s’il devait être chanté!»

Romantique assumé et homme de passion, l’auteur dit savoir où il vient pour mieux savoir où il va. «J’apprécie particulièrement participer aux divers Salons du Livre pour rencontrer, non seulement les éditeurs, mais les gens qui me lisent», observe-t-il. Patrick Larose parcourt aussi les écoles de la région pour présenter son métier et faire découvrir son héros jeunesse, Malik, aux élèves.

L’un des plus beaux compliments qu’on ait faits à l’auteur demeure celui venant d’une vieille dame. «La dame en question devait avoir près de 80 ans. Elle était venue la veille acheter des romans pour sa petite fille au Salon du livre. Eh bien, elle m’attendait le lendemain matin à l’ouverture pour me voir. Elle m’a confié que j’étais sa découverte de l’année», raconte M. Larose avec plaisir.

Il est possible d’obtenir de plus amples information sur l’ouvrage en consultant le site suivant: http://editionslpd.com/2014/01/22/bouillon-de-nouvelles/