Miguel Fontaine fait sa place au théâtre

COMÉDIE. Miguel Fontaine n’a pas baissé les bras devant son rêve. La troisième fois fut la bonne pour l’aspirant comédien afin de faire son entrée au Conservatoire de musique et d’art dramatique de Québec.

Natif de Lac-à-la-Tortue, le jeune homme de 24 ans foule les planches de la scène depuis son enfance. Les animations de secondaire en spectacle et l’improvisation ont été ses premiers pas dans le domaine, alors que certains ont pu le voir en tant que guide ou figurant à la Cité de l’énergie.

Maintenant futur diplômé du Conservatoire, c’est avec enthousiasme que Miguel se tourne vers l’avenir. «C’est un trois ans d’apprentissage qui se termine. Au début, ce fut la découverte, ensuite le côté créatif que j’ai abordé, puis une série de spectacles, dont une création», résume Miguel Fontaine sur son parcours académique.

En compagnie d’une dizaine d’autres finissants du conservatoire, l’artiste a présenté au public la création Mono-no-aware en février dernier. «La pièce décrit la poignante sensation du temps qui passe, du cycle inexorable de la vie et de la mort. Plus précisément, cela signifie «apprécier la tristesse de la vie», raconte Miguel sur le propos lié à une expression japonaise.

Selon le principal intéressé, ce spectacle choral était toute une expérience à vivre. «C’était du théâtre dansant et j’y incarnais… une voiture!», précise le comédien. À l’école, Miguel a réalisé que «chaque petit détail a une importance!»

Qu’il soit question diction, de ligne de pensée: il faut utiliser de pair le corps et l’esprit et apprendre à évoluer sans porter de jugement, relate-t-il.

L’été dans la peau d’un gourou

Cet été, Miguel se tournera vers la pièce Parapsycho-folie de l’auteure Sylvie Lemay, présentée au Théâtre du Vieux Bureau de Poste. «J’incarnerai le rôle du gourou. C’est une production axée sur le rythme. On aura beaucoup de plaisir», prévoit-il déjà.

La distribution met aussi en vedette les comédiens Catherine Côté, Miguel Fontaine, Charles Fournier et Vincent Nolin-Bouchard. À court terme, Miguel souhaite aussi exploiter le volet du conte urbain. «J’aimerais apporter l’art en ville, et éventuellement revenir en région. L’enseignement est aussi dans mes plans de vie»

Parapsycho-folie est présentée en salle du 18 juillet à la fin août. Pour infos: http://www.vieuxbureaudeposte.com/hiver-2015/parapsychofolie-theatre-dete-8/