L’homme aux mille stylos

STYLOS. Depuis maintenant sept ans, René Lanneville monte une collection de crayons ou stylos publicitaires. Si l’idée au départ n’était qu’un passe-temps, le mot a vite fait le tour de ses contacts, si bien qu’il se retrouve maintenant avec une panoplie de plus de 1000 stylos en tous genres.

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«Ce n’est pas une très grosse collection, mais c’est ma collection! Je les numérote, je les prends en photo et je m’assure d’avoir des stylos uniques», explique le Grand-Mérois.

Il indique que son aventure avec les stylos publicitaires a débuté alors qu’il cherchait un passe-temps rassembleur et plaisant. «Un stylo n’est pas très gros et c’est accessible. J’ai ainsi accumulé des stylos de compagnie, d’événements ou de festivals: tout ce qui annonce quelque chose», mentionne René Lanneville.

Maintenant, il possède des items provenant de divers endroits dans le monde comme Las Vegas, Mexico, la France, le Nicaragua, la Hollande et diverses provinces canadiennes.

Principalement, la collection prend de l’expansion par le bouche à oreilles, mais l’achat en ligne est aussi une option. «Souvent, ce sont des gens qui savent que je collectionne les stylos, sinon je peux aussi faire des achats plus ciblés sur EBay. Mes enfants m’en rapportent aussi parfois lors de sorties scolaires, par exemple», explique le collectionneur.

Avec autant de pièces, M. Lanneville ne peut pas mémoriser chaque item. «Lorsque je vois que j’ai des doublons, je mets le stylo de côté pour un échange. Je conserve aussi mes stylos en fichiers informatisés avec la date du don, la date de fabrication, la provenance et ce genre de détails», précise-t-il.

Un stylo de l’émission Un sur Deux

La pièce fétiche de sa collection? Un stylo de l’émission «Un sur Deux». «C’est le stylo qui a appartenu au personnage de Walter Gendron, un stylo identifié à son nom. Je suis un fan de l’émission et j’ai patienté six mois avant que les productions me l’envoie!», souligne M. Lanneville.

S’il n’est pas toujours aussi facile qu’on peut le croire de mettre la main sur des pièces plus «célèbres», René Lanneville a bon espoir de bonifier sa collection avec des stylos ayant appartenus à des personnes connues à moyen terme.