Une passion commune chez les Léveillé

CANOT/RABASKA. Les frères Anthony (rabaska) et Jérémy Léveillé (canot) de Shawinigan-Sud sont toujours sur l’eau lorsqu’ils en ont l’occasion. Le premier fera sa première Classique de canots avec l’équipe Hockey Lemay à la fin août, alors que le deuxième se sert de ses entraînements en canot pour être en grande forme en vue du prochain camp d’entraînement des Estacades de Trois-Rivières.

Flag-football et course à pied font partie des sports favoris d’Anthony Léveillé, qui en a ajouté un autre à cette liste il y a trois semaines. «Un ami m’a dit qu’il manquait un rameur sur l’équipe de rabaska Hockey Lemay. Comme j’avais déjà fait plusieurs sports, il m’a dit que j’allais être capable de suivre. J’ai fait une course et depuis, j’adore ça. Je me suis tout de suite senti impliqué dans l’équipe, qui m’a donné beaucoup d’heures. J’étais dans le feu de l’action», a-t-il expliqué.

Celui qui a été ravitailleur pour l’équipe des Cèdres il y a deux ans a vu la Classique de canots de très près. «C’est sûr qu’être sur l’eau, ça doit être plus spécial. Les gens peuvent penser que c’est inaccessible, qu’ils ne seront jamais capables de la terminer. Nous commençons au début de l’été et nous sommes des personnes bien ordinaires. Plus ça va, plus nos entraînements s’étirent. Tu ne dois pas être inquiet du résultat, mais bien te concentrer sur ta progression. À La Série du Diable, peu importe le temps que les coureurs font, ils sont fiers. Le rabaska t’entraîne à te dépasser et aller au bout de tes forces. Si tu lèves le pied, tu sais que tu fais écoper tes coéquipiers».

Un mentor de premier plan

Son frère Jérémy Léveillé a pris part à plusieurs courses du mercredi et quelques courses provinciales depuis le début de l’été. «J’atteindrai peut-être le 100h. Je n’aurai jamais autant d’heures que le top5, car j’ai commencé quelques mois en retard en raison du hockey. Si tu fais 40h par mois, pour deux à trois mois, en plus du camp en Floride, ça fait beaucoup d’heures. Pour l’instant, je veux prioriser le hockey», a expliqué l’espoir des Estacades de Trois-Rivières.

Sera-t-il en mesure d’obtenir sa place dans l’alignement de Frédéric Lavoie après avoir été le dernier joueur retranché la saison dernière? «Je me sers du canot comme entraînement. Je veux prendre de la masse et améliorer la vitesse de mes jambes. Je fais beaucoup de vélo et je m’entraîne deux fois par semaine. Je crois que l’an dernier, j’ai fait mes preuves dans le midget espoir et j’ai répondu à l’appel lorsque j’ai joué à Trois-Rivières. Je suis confiant et je crois en l’entraînement que je fais cet été», a affirmé Léveillé.

Le jeune homme de 16 ans a reçu le titre de recrue de l’année de l’Association des coureurs en canot du Québec l’an dernier. Celui qui travaille au Club de canotage de Shawinigan depuis trois ans a eu l’occasion d’apprendre de l’un des meilleurs canotiers de la région lorsqu’il était jeune. «Mathieu Pellerin était l’un de nos entraîneurs et il m’amenait faire du canot après nos cours. J’étais comme son petit frère. C’était mon idole. À 14 ans, l’équipe des Cèdres devait se trouver un rameur une semaine avant la Classique de canots. J’ai décidé d’embarquer, car ma tante était sur l’équipe. Lorsque tu franchis le fil d’arrivée, c’est un très beau sentiment. J’ai hâte de le vivre en canot».

À travers leurs différentes compétitions, les frères Léveillé peuvent compter sur le support de leur famille. «C’est vraiment le fun et ça nous aide», a souligné Anthony. «Nous parents nous ont toujours encouragé à pratiquer un sport d’équipe, afin de nous enseigner l’importance de travailler en groupe pour atteindre ses objectifs», a ajouté Jérémy.