Un moment unique pour Marie-Claude Ayotte

TRIATHLON. Le 16 août prochain, Marie-Claude Ayotte complètera son premier Ironman à vie au Mont-Tremblant avec l’équipe Devenir Ironman. Même si elle est consciente que la tâche ne sera pas facile, elle est convaincue qu’elle franchira le fil d’arrivée.

Orthothérapeute sportive et kinésiologue à Shawinigan-Sud, Marie-Claude Ayotte pratiquait le triathlon depuis déjà plusieurs années avant d’entendre parler du projet de Steeve Carpentier. «J’ai toujours été active. Lorsque j’étais plus jeune, je faisais du vélo de montagne et au cégep, j’ai commencé à nager. En 2011, j’ai rencontré mon nouveau conjoint, qui fait du triathlon depuis 20 ans. Il m’a dit que je pratiquais déjà les trois sports, que je ne perdais rien à essayer. J’ai poursuivi là-dedans et j’ai rencontré Steeve. J’ai tout de suite adoré son accessibilité et son humour. J’ai par la suite entendu parler de son projet et mon amie Sarah Casaubon m’a dit que si j’embarquais, elle embarquait. L’idée de faire ça à l’intérieur d’un groupe a été l’élément vendeur pour moi. Avoir un sentiment d’appartenance et échanger avec des gens passionnés est très motivant», a-t-elle affirmé.

Avec ses deux enfants et son boulot, elle doit respecter son horaire à la lettre pour optimiser son entraînement. «Depuis quatre ans, je progresse. Il est important de prendre le temps de s’adapter à la charge de travail et trouver un équilibre. Je suis maman, entrepreneure, étudiante et sportive. Je ne cacherai pas que la conciliation est mon principal défi. Je dois avoir un agenda structuré. Le truc est de connaître les différentes installations à proximité de toi, afin d’optimiser ton temps».

Dans moins d’un mois, elle terminera l’Ironman du Mont-Tremblant, où elle compte profiter de chaque kilomètre. «Je compte savourer ce moment que je me suis offert. Je suis bien préparée et je sais que je vais compléter l’épreuve. Avec mon bagage, je sais que la natation et le vélo seront plus naturels. Je devrai travailler fort mentalement lors du marathon face à la fatigue et la douleur aux jambes», a-t-elle expliqué.

Chose certaine, son dévouement envers sa discipline a eu des répercussions sur son entourage. «Je suis une fille qui adore les défis. J’aime repousser mes limites dans toutes les sphères de ma vie. Au travail, je fais continuellement la promotion de l’activité physique et je souhaite démontrer qu’il est possible pour tout le monde de l’incorporer à son mode de vie, malgré la famille et les obligations».