Jonathan Racine à la poursuite de son rêve

HOCKEY. Le défenseur Jonathan Racine vient de compléter sa première saison professionnelle avec le Rampage de San Antonio, lui qui a même eu la chance de disputer une rencontre avec les Panthers de la Floride en fin de saison. L’ancien-Cats sait ce qu’il doit faire pour évoluer aux côtés des Huberdeau, Barkov et Luongo en septembre.

À ses débuts chez les professionnels, Jonathan Racine n’a amassé seulement que six points, mais c’est avec son jeu en défensive qu’il a été en mesure de tirer son épingle du jeu. «Ça s’est très bien passé. Au début, ça te demande un ajustement, mais je me suis retrouvé dans une belle ville et les vétérans m’ont aidé à faire la transition. Notre entraîneur Tom Rowe m’a donné de bons conseils. J’ai amélioré mon jeu défensif et je joue plus intelligemment sur la glace. Avec le temps, j’ai pris confiance. Je suis arrivé prêt au camp et même si c’est différent, ça reste du hockey», a-t-il raconté.

Son rendement dans la Ligue américaine de hockey lui a valu un rappel des Panthers de la Floride pour un match face aux Islanders de New York au début du mois d’avril. «J’ai été vraiment content lorsque j’ai reçu l’appel des entraîneurs. J’ai été surpris, car je me disais qu’ils ne rappelleraient peut-être pas une recrue, mais je m’y en attendais un petit peu. Il restait dix matchs à la saison et j’avais eu des hauts et des bas. Ma mère était venue me visiter à San Antonio et j’ai été content de vivre ce moment avec elle. Je rêve de jouer dans la Ligue nationale depuis que je suis jeune».

Même s’il a été retourné à son club-école quelques heures après avoir brisé la glace, l’ancien-Cats a adoré l’expérience. «J’ai eu de bons commentaires. Les entraîneurs ont été surpris par mon jeu et ils m’ont dit qu’il y allait avoir plusieurs autres opportunités de me faire valoir. Les vétérans m’avaient expliqué avant le match que ce n’était pas tellement différent de la Ligue américaine, mais que l’exécution était meilleure. Je sais que je dois arriver prêt au camp et me dire que je peux faire ma place. J’ai toujours rêvé de jouer en haut et même si ça change un peu avec les avions et tout, le hockey va toujours demeurer ma passion. Ce n’est pas l’argent ou les autres choses qui vont faire que je vais vouloir évoluer encore plus en Floride», a-t-il affirmé.

La Coupe Memorial, une bonne dose de maturité

Lorsqu’on lui demande à quel point le tournoi de la Coupe Memorial peut avoir eu un impact sur son développement, le défenseur Jonathan Racine explique qu’il a appris à devenir un joueur plus complet. «Après avoir perdu la deuxième ronde, ça a fessé et nous avons eu un mois intense d’entraînement. Remporter le tournoi a fait du bien moralement. Mon passage à Shawinigan m’a aidé à forger mon caractère. Éric Veilleux m’a enseigné à faire les bonnes petites choses et nous a démontré qu’il était important de jouer en équipe. À Moncton, ça a été différent. Je jouais en avantage numérique et nous avions le temps de glace que nous voulions. Ça a été bon pour moi, car j’ai beaucoup appris et j’ai pris de la confiance», s’est-il souvenu.

Cette victoire en prolongation face aux Knights de London est un souvenir encore très fort pour celui qui a revu Michaël Bournival, Maximilien LeSieur et Jonathan Narbonne au cours des dernières semaines. «Chaque fois que j’ai un moment à ne rien faire, je regarde le match de la finale ou le but de Zlobin. Je pense à nous et à quel point nous avons travaillé fort. Ça a été de beaux moments et c’est une fierté lorsque je regarde ma bague».

Chose certaine, les amateurs auront peut-être la chance de voir Jonathan Racine faire sa place sous le chaud soleil de la Floride la saison prochaine. «Je dois améliorer mon maniement de rondelle et mon lancer. Je vais m’entraîner fort et faire un petit peu de boxe, car mon style m’amène parfois à jeter les gants. Je vais également faire beaucoup de powerskating pour améliorer mon agilité. Je veux prendre de la confiance et au niveau professionnel, tous les joueurs s’entraîne de cette façon», a mentionné celui qui s’entraîne avec son bon ami Yannick Veilleux pendant la saison estivale.