Les Tigres de Victoriaville se sauvent avec la victoire

HOCKEY. Les hommes de Martin Bernard ont effectué une belle remontée en début de troisième période dimanche après-midi, mais ont été incapables de venir à bout des Tigres de Victoriaville, qui sont retournés à la maison avec deux points en banque. Les représentants de la Cité de l’énergie ont encaissé un cinquième revers de suite.

Dans les vingt premières minutes de la rencontre, Yan Pavel Laplante, Antoine Marcoux et Nikita Li ont déjoué le gardien Marvin Cüpper, de quoi donner une bonne douche d’eau froide aux amateurs réunis au Centre Gervais Auto. Le vétéran Alex Pawelczyk a récupéré un retour de lancer pour ouvrir la marque pour Shawinigan en début de deuxième, mais l’attaquant Angelo Miceli a répliqué quelques minutes plus tard en avantage numérique.

En troisième période, le jeune Anthony Beauvillier a surpris le gardien Brandon Whitney d’un tir précis en entrée de zone, alors que son équipe évoluait à court d’un homme. Un peu plus de deux minutes plus tard, le défenseur Zachary Taylor a marqué avec un tir frappé pour réduire l’écart à un seul filet. Les favoris de la foule ont obtenu plusieurs chances de créer l’égalité en fin de rencontre, mais ont été incapables d’amener le match en période supplémentaire.

Les officiels pointés du doigt

Après la rencontre, l’entraîneur-chef Martin Bernard a souligné l’effort de sa troupe pour revenir de l’arrière lors du dernier vingt. «Je pense que les gars ont travaillé fort et ont tout fait pour revenir. L’effort et le désir étaient là. Le résultat est décevant. Oui, ça fait cinq défaites de suite, mais nous allons mettre ça en arrière et continuer de travailler», a-t-il laissé tomber.

Les amateurs ont été nombreux à faire savoir leur mécontentement aux officiels Dominick Bédard et Pascal St-Jacques après le but de Miceli, alors qu’un joueur shawiniganais a semblé avoir été retenu à la ligne bleue. «Sur la séquence, James Phelan a voulu aller mettre de la pression sur le porteur du disque, mais Cameron Yarwood est arrivé avec le bâton à deux mains pour l’arrêter. Dans mon interprétation du règlement, c’est de l’interférence. Nous avons eu deux supériorités numériques. J’ai vu mes gars sur la job, se faire accrocher, recevoir des jambettes, etc. Je crois que nous aurions mérité quelques avantages de plus. Nous étions affamés près du filet, mais nous n’avons pas réussi à la pousser dedans».

Le directeur général Martin Mondou y a été d’un gazouillis assez révélateur après le match. «L’orgueil peut aller jusqu’à changer l’issue d’un match #triste #aquandlesconséquences? #Cataractes Fier de mes boys #backtowork mercredi».

L’attaquant Anthony Beauvillier a été envoyé sur la glace dans les dernières minutes de la rencontre. «Nous avons travaillé fort jusqu’à la fin du match, mais parfois, la malchance se met de la partie. Nous ne pensons pas trop à notre séquence de cinq défaites de suite. Il y a des moments dans une saison où tu as des périodes de la sorte et c’est bien que ça arrive en début de campagne comme ça. Il y a beaucoup de positif à ressortir de nos deux derniers matchs, même si nous n’avons pas mis la main sur des points».

Une formule idéale

Dans le vestiaire des visiteurs, le pilote Bruce Richardson a affirmé être très heureux de la sortie des siens. «Je ne crois pas que nous ayons volé deux points. Nous savions qu’ils en étaient à un troisième match en quatre jours. Nous voulions sortir fort et prendre le momentum, ce que nous avons fait. Shawinigan a commencé à mettre de la pression et Brandon Whitney a fait les arrêts clés au bon moment. À 4-1, le cerveau pense moins et tu prends de mauvaises habitudes. Je le sais, j’ai été joueur. Ce n’est jamais terminé, surtout contre une équipe qui travaille très fort. J’ai pris un temps d’arrêt pour montrer aux gars que nous étions toujours dans le siège du conducteur, même si c’était 4-3», a-t-il expliqué.

Le pilote a vu son équipe l’emporter à deux reprises en trois jours face à Shawinigan. «J’aime les aller-retour de la sorte. Le match s’est terminé avec de l’émotion. On dirait que les rivalités ne sont plus comme avant. Les joueurs sont d’une nouvelle génération. Je suis nouveau dans la ligue, alors je ne connais pas vraiment les rivalités, que nous devons bâtir. Pour notre équipe, ça a été une belle fin de semaine».