Mikhaïl Grigorenko fait confiance à Julie Robitaille

HOCKEY. L’attaquant Mikhaïl Grigorenko a décidé de faire confiance à l’École de powerskating Julie Robitaille pour améliorer son coup de patin au cours de la saison morte, lui qui compte bien se tailler un poste avec l’Avalanche du Colorado la saison prochaine.

Le directeur général Joe Sakic a mis la main sur Mikhaïl Grigorenko, Nikita Zadorov, un espoir et le 31e choix en 2015 des Sabres de Buffalo en retour des attaquants Jamie McGinn et Ryan O’Reilly la semaine dernière. C’est confortablement assis dans son salon que l’ancienne vedette des diables rouges a appris qu’il allait rejoindre Patrick Roy. «Je suis très excité par ce nouveau défi. Je regardais le repêchage à la télévision et c’est là que j’ai appris que j’étais échangé. Il y avait eu des rumeurs quelques minutes avant l’annonce sur internet. J’ai parlé à Patrick et nous avons discuté de trucs généraux, sans aller dans le spécifique. Mon expérience à Buffalo m’a beaucoup aidé comme joueur. J’espère pouvoir disputer ma première saison complète dans la Ligue nationale de hockey (LNH)».

Le numéro 25 n’a que de bons mots pour Roy, qui a remporté le titre d’entraîneur de l’année en 2014. «C’est un très bon pilote, probablement celui qui m’a enseigné le plus de choses. À mes yeux, c’est l’un des meilleurs de sa profession. Je suis chanceux de me retrouver à ses côtés, mais je sais que je n’ai pas encore joué une saison complète dans la LNH. Je suis conscient des points que je dois améliorer pour y arriver», a affirmé Grigorenko.

La LNH la saison prochaine?

Choix de première ronde (12e) des Sabres de Buffalo en 2012, celui que l’on surnomme Grigo n’a jamais été capable de gagner un poste dans la grande ligue, lui qui a amassé 14 points (6b,8a) en 68 rencontres. «Je me sens près de ce niveau. Tout est une question de confiance et être toi-même sur la glace. Dans les dix derniers matchs que j’ai disputés avec les Sabres, je me suis senti vraiment bien. L’entraîneur-chef m’a utilisé dans plusieurs situations, afin de me permettre de réussir. Tu dois toujours garder le même effort sur la glace et travailler fort».

Avec des arrêts à Québec, Rochester et Buffalo au cours des trois dernières saisons, l’ailier de 6’03 et 201lbs a toujours été dans ses valises. «J’ai eu sept entraîneurs. C’est toujours difficile de s’ajuster. Tu dois te prouver et faire en sorte que ton pilote t’aime bien. Ça a été une expérience pour moi comme joueur de hockey. Je suis plus mature que je l’étais à 17 ans. Je mets plus d’efforts dans ce que je fais et je comprends mieux le jeu. En haut, ce n’est pas comme dans le junior, tu dois être efficace sans la rondelle», a-t-il souligné.

Un été avec Julie Robitaille

Demeurant dans la Vieille Capitale pour l’été depuis quelques années, Mikhaïl Grigorenko souhaitait travailler sur son coup de patin au cours de la saison morte. C’est en naviguant sur internet qu’il a découvert l’École de powerskating Julie Robitaille, dont la majorité des cours sont donnés à Saint-Louis-de-France près de Trois-Rivières. «Je voulais travailler avec la meilleure école au Québec. Nous pratiquons mes virages brusques, mon explosion, mon agilité, comment travailler efficacement en zone restreinte, etc. Je n’ai fait que deux cours et je suis meilleur que j’étais», a-t-il affirmé.