Le rêve devient réalité pour Alain Bissonnette

HOCKEY. Les Bruins de Boston ont engagé Alain Bissonnette à titre de dépisteur à temps plein dans l’Est du Canada au cours du week-end. TC Media s’est entretenu avec l’ancien recruteur en chef des Cataractes de Shawinigan, qui est prêt pour ce nouveau défi.

À la tête de l’équipe de dépisteurs des représentants de la Cité de l’énergie depuis huit ans, Alain Bissonnette a su au printemps que la direction des Bruins de Boston avait demandé à Martin Mondou la permission de lui parler. «Je sais qu’une autre équipe avait fait la même chose. Je savais que ça s’en venait. Tu as toujours ça en arrière de la tête. Pour moi, c’est un honneur de me retrouver dans la meilleure ligue au monde. Je n’ai jamais eu l’intention de devenir directeur général dans le junior, car j’ai toujours adoré le recrutement. Tout le travail qui a été fait à Shawinigan au cours des huit dernières années a un impact sur les joueurs comme les membres de l’organisation. J’ai été le premier dépisteur à temps plein des Cats et l’équipe m’a toujours fait hyperconfiance. Je voulais retrouver quelque chose d’équivalent à Boston», a-t-il affirmé.

À 52 ans, il continuera d’épier les meilleurs espoirs du Québec et des maritimes. «Personnellement, ça ne changera rien, à part que je devrai me concentrer sur les jeunes de 17 ans éligibles au prochain repêchage. Mes yeux et mon cerveau ne pensent que junior depuis des années et là, je devrai penser en fonction des rangs professionnels. Ma première année en sera une d’adaptation et elle a été pensée comme ça. J’ai rencontré 95% des joueurs du circuit Courteau qui seront disponibles au repêchage. Mon but sera de monter la meilleure liste possible pour l’organisation avec les autres recruteurs. C’est un plaisir de dire aujourd’hui que j’ai un préjugé favorable pour les joueurs provenant du Québec».

Un bel héritage

Les Cataractes de Shawinigan seront à surveiller au cours des deux prochaines saisons, le fruit des efforts de la direction. «Nous avons fait un très bon travail d’équipe. Je crois que c’était le meilleur moment pour quitter. Il y a de la stabilité et de la compétition à toutes les positions. J’ai réellement l’impression d’avoir fait le travail».

La troupe de Martin Bernard parviendra-t-elle à mettre la main sur la Coupe du Président? «Le but est toujours de se rendre le plus loin possible. Il manque une bannière au plafond du Centre Gervais Auto. Il reste peut-être quelques mouvements à effectuer, mais au cours des dernières années, nous avons été chercher du caractère et des joueurs de haut niveau. Nous avons des bases solides. Une bonne partie du travail a déjà été fait», a affirmé Bissonnette.