Mathieu Bellemare obtient sa chance à Gatineau

HOCKEY. Échangé aux Olympiques de Gatineau tôt lundi matin, le Shawiniganais Mathieu Bellemare sera en lutte avec le jeune Bo Taylor pour le poste de gardien numéro un de la formation de Benoit Groulx. Même s’il aurait aimé poursuivre sa carrière devant sa famille, l’ancien des Estacades de Trois-Rivières est prêt pour le nouveau défi qui se présente à lui.

Sélectionné par les Cataractes de Shawinigan en 2013, Mathieu Bellemare avait une réelle chance de percer l’alignement de l’entraîneur-chef Martin Bernard cette saison, mais l’organisation a préféré y aller avec un ménage à trois avec Antoine Samuel, Frédéric Foulem et Mikhail Denisov. «Je m’attendais un peu à être échangé. Mon but premier était de faire l’équipe, mais j’étais conscient que ça allait être difficile. Je savais que l’organisation voulait garder trois gardiens et on m’a demandé si j’étais à l’aise là-dedans. Ça ne m’aurait pas dérangé. On m’a expliqué que j’étais le gardien qui les faisait le plus hésiter, alors j’ai proposé l’idée de m’échanger, que ça ne me dérangeait pas», a expliqué Bellemare, qui n’avait pas vraiment la tête à la Ligue de hockey junior du Québec.

Tôt lundi matin, le directeur général Martin Mondou a convoqué le jeune homme de Shawinigan dans son bureau. «Il m’a annoncé que je m’en allais à Gatineau. Tout s’est fait très rapidement. C’est sûr que j’aurais aimé rester avec les Cataractes, mais me retrouver avec un club où j’aurai la chance de voir beaucoup d’action fait mon affaire. Nous sommes deux recrues en lutte pour le poste de numéro un».

Les prochaines semaines dicteront la suite des choses pour le numéro 35, qui aura disputé un peu plus d’une partie avec l’équipe de son enfance. «Je me trouve chanceux de jouer junior à 17 ans. Je me sens prêt à faire le saut. C’est sûr que je dois encore faire mes preuves. Tout est très intense avec les Olympiques. Tu n’as pas le choix d’être en très bonne forme physique. Les gars veulent compétitionner. Benoit Groulx fonctionnent de la façon suivante: si tu lui en donnes, il va-t’en donner. Si tu fais quelque chose de travers, c’est sûr que tu vas te le faire dire. C’est une très bonne tête de hockey, qui connaît son affaire», a-t-il affirmé.