Zachary Taylor veut finir en beauté

HOCKEY. Avec les Cataractes de Shawinigan depuis la saison 2012-13, le vétéran Zachary Taylor souhaite compléter son stage junior sur une bonne note. TC Media a rencontré le défenseur de 20 ans, qui est passé par un long cheminement pour revenir au jeu cette saison.

À l’écart du jeu pour une période de cinq mois la saison dernière en raison d’une blessure au genou, Zach Taylor reconnaît que la douleur était encore présente lors du dernier camp d’entraînement. «J’ai commencé la saison avec beaucoup de difficulté. Chaque jour, sur la glace ou à l’extérieur, je ressentais une douleur au genou. Au cours du dernier mois, les choses ont été de mieux en mieux. La douleur est moins présente et mentalement, je n’avais plus vraiment à penser à ma blessure. Ma confiance est de retour et je souhaite redevenir le joueur que j’étais. Éventuellement, mon genou droit sera plus rapide. C’est quelque chose que je pourrai travailler au cours de l’été en prenant de la force et en faisant du powerskating. Pour l’instant, je vais m’adapter du mieux que je peux. Je connais bien mes limites et je vais m’assurer d’être le plus efficace possible», a-t-il raconté.

Avec Alexandre Coulombe, Alex Pawelczyk et Gabriel Slight, le numéro 4 fait partie de l’actuelle lutte à quatre joueurs pour les casiers de 20 ans chez les Cataractes. «Tu peux être échangé à n’importe quel moment. Penser à tout ça ne t’aide pas du tout. Ton directeur général s’attend généralement à voir ses vétérans occuper un rôle important, mais à Shawinigan, je crois que c’est différent. Nous avons beaucoup de profondeur. Un gars comme moi ou Pawelczyk avons un rôle plus défensif, alors que Slight est plus offensif. Nous sommes heureux dans les fonctions que nous avons. Mon expérience va peut-être m’aider un petit peu à rester ici. Ça reste que si Martin Mondou considère qu’un joueur pourrait être plus efficace que moi ou les autres, il bougera pour améliorer l’équipe».

Une Coupe du Président pour terminer?

Originaire de Dartmouth en Nouvelle-Écosse, le vétéran a dû s’adapter à sa nouvelle vie en Mauricie. «J’ai été à Shawinigan toute ma carrière et j’espère gagner ici. Je ne cacherai pas qu’à 17 ans, mes premières semaines ont été plus difficiles. J’ai été placé dans une bonne pension, qui parlait très bien l’anglais. Ça m’a beaucoup aidé. Plusieurs gars dans le vestiaire le parlait également. La transition a donc été plus facile».

Sa première saison avec Denis Chalifoux à la barre de l’équipe a été extrêmement difficile. «Je me souviens d’un match à Moncton, nous venions de perdre quelque chose comme 12-3 et nous étions sur une séquence de 12 défaites de suite. De retour à l’hôtel, j’ai eu quelques minutes avec mes parents et je leur ai dit que c’était trop, que je ne pouvais plus continuer comme ça. Cette saison a certainement été la plus difficile de ma carrière au plan physique et mental. Terminer ma carrière sur une bonne note serait super», a-t-il lancé.

Chose certaine, les hommes de Martin Bernard seront à surveiller au cours des prochains mois. «Je crois que la reconstruction a été plus rapidement que prévue. Les gens s’attendaient à nous voir au sommet l’an prochain, mais avec des gars comme Beauvillier et Girard, c’est encore mieux que ce que ça devait être cette saison. Malgré nos victoires, nous avons eu certains hauts et bas, mais je crois qu’apprendre à gagner est également un processus. Tu as une mentalité différente. Lorsque tu es en retard dans un match, tu n’as pas le choix d’ouvrir la machine, alors que lorsque tu mènes 5-1 après deux périodes, tu dois continuer à avoir la pédale au plancher. L’apprentissage devrait être moins long cette-fois».

Qu’est-ce que les partisans ignorent de Zach Taylor? «L’été, j’adore aller à a plage qui donne sur l’océan. Je suis un gars relaxe dans la vie. J’aime profiter de ces moments et ne penser à rien. J’adore le country. J’écoute toujours un groupe comme Zac Brown Band, que ce soit à la maison avant un match ou dans le vestiaire. Je suis plus stressé avant un examen qu’une partie».