Le Club de voile Saint-Maurice veut rejoindre l’élite québécoise

COMPÉTITION. La rivière Saint-Maurice sera l’hôte de la première étape du Circuit du Québec de voile samedi et dimanche, une compétition qui permettra au Club de voile Saint-Maurice de se faire connaître de la relève provinciale.

Les dirigeants du Club de voile Saint-Maurice sont fiers de pouvoir accueillir cette compétition dans les classes laser, 4.7, radial, 420, optimist, rs-x et bic 293, qui fera également des arrêts par la Baie des Chaleurs, Pointe-Claire, Beauport et Québec. «En 2012, nous avons découvert que nous avions une force, le bénévolat. Nous en sommes à notre troisième année d’activités et lorsque nous proposons d’accueillir une compétition, tout le monde embarque. Nous avons un site fantastique avec du vent la majorité du temps. Nous voulons faire connaître le site comme l’un des meilleurs au Québec. Je suis convaincu que les participants adoreront la région et y reviendront», a affirmé le président Georges Coutu.

Le maire Daniel Petit est convaincu que Grandes-Piles à tous les outils pour devenir un emplacement de choix pour les athlètes. «Nous avons un site extraordinaire avec un très beau potentiel. La voile est quelque chose qui nous ramène aux vraies valeurs. Je trouve que c’est un bon produit pour promouvoir la municipalité. Il y a encore de la place pour plusieurs activités et nous savons que nous pouvons compter sur une belle participation de la population».

Les curieux en auront pour leur argent avec un spectacle d’Impulse Seven et DJ Pedro samedi soir, en plus de pouvoir compter sur une place de choix lors des courses des classes optimist, junior et senior. «Nous aurons quatre pontons pour les spectateurs. C’est assez spectaculaire. Lors du départ, les voiliers tentent d’obtenir la meilleure position pour le reste de la course. À ce niveau, les embarcations sont très performantes», a souligné Coutu.

Un camp unique

Un camp de jour gratuit destiné aux jeunes de 6 à 16 ans a été mis en place par le Club de voile Saint-Maurice. Pour y arriver, les hommes et femmes d’affaires de la région sont invités à parrainer un participant. «Lorsque j’étais jeune, mes parents m’ont envoyé à un camp d’été pour apprendre l’anglais dans le Nord de Montréal. J’y ai découvert la voile et j’ai vraiment pu me familiariser avec un sport écologique, qui tient les jeunes loin des écrans. C’est une discipline qui t’apprend la patience et la gestion du stress», a affirmé maître Jean Fournier, qui fait équipe avec la jeune Élyzabeth Venne.