Curling féminin: l’équipe du Québec vise un podium

CURLING. C’est une équipe féminine du Club Laval-sur-le-Lac qui représentera le Québec lors des Championnats canadiens de curling junior New Holland qui s’amorceront ce samedi à l’aréna de Grand-Mère et le podium est dans la mire.

L’Hebdo s’est entretenu avec l’entraîneur Michel St-Georges. Fait à noter alors que la skip Laurie St-Georges et sa coéquipière Cynthia St-Georges sont les filles de l’entraîneur.

Les deux autres membres de l’équipe sont Émily Riley et Noémie Gauthier.

« Notre objectif est une médaille, lance d’entrée de jeu l’entraîneur Michel St-Georges. Il y a deux ans, on avait fait les championnats canadiens à Stratford et on avait terminé 5e à égalité avec l’Alberta. Je crois que les filles sont mieux outillées et mieux préparées techniquement, mentalement, et même au niveau de la maturité, alors je pense qu’un podium est réalisable. »

Le Club de Laval-sur-le-Lac accueille des membres de partout au Québec. Émily est de Kirkland, alors que Noémie est de Jonquière. Est-ce qu’il s’agit d’un frein pour la préparation et l’entraînement? « On va chercher le talent où il est au Québec. On est définitivement une équipe provinciale avec toute la logistique que ça demande, exprime l’entraîneur en riant. Noémie vient au club avec ses parents, des amis, ou même que ça arrive que je me déplace au Saguenay. On fait aussi des entraînements spécifiques, elle va se filmer et ensuite je vais donner mes commentaires. On arrive plus tôt sur des lieux de compétition, on va louer des glaces et se pratiquer. Ça fait beaucoup de millages, mais c’est plaisant! Les familles deviennent nos amis, et les athlètes deviennent pratiquement nos enfants. »

L’entraîneur St-Georges indique connaître certaines équipes d’autres provinces pour avoir joué contre elles, alors l’équipe féminine du Québec ne sera pas en terrain inconnu. Selon lui, l’Ontario, la Nouvelle-Écosse et les équipes de l’Ouest seront des adversaires redoutables.

Quelle sera la stratégie préconisée par l’équipe du Québec? « Avec des parties de 10 bouts lors des championnats, ça nous permet d’évaluer le jeu de position de l’adversaire dans les premiers bouts. À partir de là, on peut être plus agressif ou défensif. Mais je crois qu’il faut jouer avec nos forces, et prendre le contrôle du match. La force principale c’est la communication des filles entre chaque pierre. Elle avance ensemble », termine M. St-Georges.

Formule du tournoi

Il faut savoir que les 14 formations sont réparties en deux groupes. Chaque équipe joue un match contre chaque formation de son groupe lors de la phase préliminaire.

Puis, les quatre premières équipes de chaque groupe se classent pour la phase finale et la route vers le podium.

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Le peloton féminin comprend sept skips à leurs débuts aux Juniors canadiens. On verra également Justine Comeau du Nouveau-Brunswick, médaillée de bronze de 2016, la skip du Nunavut, Sadie Pinksen à sa sixième participation consécutive et Kaitlyn Jones qui a mené la Saskatchewan à 5-5, l’année dernière à Victoria, mais représente la Nouvelle-Écosse cette année. Aussi sur son équipe, il y a la troisième Kristin Clarke et la deuxième Jim Burgess qui a fait équipe avec Mary Fay pour gagner l’or chez les Juniors canadiens de 2016 et au Championnat du monde.

Après avoir joué troisième pour Jones l’an dernier, Sara England, fille de la médaillée d’or olympique Sandra Schmirler et de Shannon England, prend le relais comme skip de la Saskatchewan, cette année.