Une saison qui promet pour Patrice Doucet

ATHLÉTISME. Une autre excellente saison d’athlétisme s’amorce pour le Grand-Mérois Patrice Doucet.

Après avoir marqué le meilleur temps de la saison au 800 mètres (catégorie 45-49 ans) le 11 janvier à Hanover aux États-Unis, avec un chrono de 2:02:07, l’athlète de 46 ans participera à deux autres courses d’envergure, ce jeudi 24 janvier à New York, et ce samedi 26 janvier à Boston.

Avec à peine 2 secondes à abattre, Patrice Doucet est confiant de descendre son temps sous la barre du 2 minutes le 24 janvier.

«Je vise le 1:59:99, indique l’athlète, qui s’entraine assidument depuis quatre mois en vue de ces courses. Mais le record canadien est de 1:58:51 et je sais que je ne suis quand même pas si loin!»

Dans une course aussi rapide, avec un calibre aussi élevé, il est souvent question de seconde, voire de fraction de seconde, pour déterminer les premières positions.

«Aux derniers championnats du monde, j’ai terminé 7e, mais j’étais à 2 secondes de la 2e place, et à 3 secondes de la première place. Entre la 4e et la 12e place, il y avait environ une demi-seconde de différence.»

La course est tout simplement une passion pour Patrice Doucet. Plus jeune, il a d’ailleurs performé dans plusieurs épreuves, arrivant même à une demi-seconde du standard olympique au 400 mètres, avant d’être forcé d’arrêter l’entrainement à la suite d’une mononucléose. C’est en 2003 qu’il a renoué avec sa passion et reprend l’entrainement.

«J’aime ça, c’est vite, c’est intense, tu donnes tout ce que tu as, ajoute l’athlète, membre du Club Milpat. Et quand tu es rendu au niveau mondial, c’est motivant, tu veux te battre pour rester là!»

Patrice Doucet participe aussi à des courses de 400 et 1500 mètres, mais sa discipline de prédilection est le 800 mètres. «Selon moi, le 800 mètres, c’est la plus belle course à regarder et à faire. C’est vite, ça ne dure pas longtemps mais tu as quand même le temps d’en voir beaucoup.»

«J’aimerais sincèrement remercier deux personnes en particulier qui m’ont grandement aidé dans ma préparation des quatre derniers mois: ma conjointe Marie-Claude Gagnon et Michel St-Pierre», ajoute Patrice Doucet, qui apprécie avoir la chance de s’entraîner avec sa fille, sa conjointe, ainsi que son frère et sa famille.