Complot pour meurtre: quatre chefs d’accusation pour les deux jeunes arrêtés
ARRESTATION. Les deux jeunes de 17 et 18 ans arrêtés vendredi après-midi à Trois-Rivières, en lien avec un complot pour meurtre, ont comparu samedi par vidéoconférence et lundi matin au palais de justice.
Ils font face à quatre chefs d’accusation, soit complot pour enlèvement, complot pour meurtre, complot pour tentative d’introduction par effraction dans une maison et complot pour tentative d’introduction par effraction.
L’adolescent de 17 ans a comparu au tribunal de la jeunesse alors que l’individu de 18 ans, Guillaume Picotte, de Saint-Paulin, s’est présenté au palais de justice de Trois-Rivières. Les deux accusés étaient détenus depuis vendredi.
Rappelons que c’est vendredi que le Service des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec, en collaboration avec le Service de la sécurité publique de Trois-Rivières, a procédé à l’arrestation des deux individus. Ils ont par la suite été longuement interrogés par les enquêteurs de la Sûreté du Québec. Ces deux jeunes sont originaires de la MRC de Maskinongé.
«L’appel initial est entré au poste de la MRC de Maskinongé. C’est la famille d’un des individus qui avaient des raisons de croire qu’il pourrait arriver un évènement comme celui qui se préparait. Les policiers ont obtenu la surveillance pour localiser un véhicule et ce sont les policiers de Trois-Rivières qui ont effectué l’opération. L’enquête est menée par la Sûreté du Québec. C’est une histoire d’amour qui est au cœur des motifs de ces jeunes», confirme la sergente Annie Thibodeau, porte-parole de la Sûreté du Québec.
Évidemment, toute cette histoire n’est pas sans rappeler le triple meurtre de la rue Sicard, survenu à Trois-Rivières en février 2014 et dont les plaidoiries sur la peine du deuxième accusé viennent tout juste de prendre fin.
La SQ rappelle que toute information sur des actes criminels ou des événements suspects peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1-800-659-4264. (Avec la collaboration de Pier-Olivier Gagnon)