Nos cousins français initiés au power skating

HOCKEY. Deux entraîneurs de l’École de power skating Julie Robitaille (EPSJR) étaient à Paris en avril dernier pour y enseigner les rudiments du power skating à une quarantaine de jeunes hockeyeurs français.

Benoît Tellier et Brian Bourassa en étaient à leur deuxième stage en autant d’années dans la Ville Lumière. «Quand tu te fais offrir d’aller à Paris travailler, ça ne se refuse pas», sourit Julie Robitaille. Évidemment, enseigner l’art du coup de patin à de jeunes Québécois n’est pas la même chose que de le faire avec leurs cousins français. «C’était très diversifié comme niveau, du participatif au développement. Disons que ce n’était pas du Pee-Wee AAA. On les aime tous de toute façon. Autant le petit qui patine croche que celui qui regarde les moindres détails comme Patrice Bergeron.»

L’ÉPSJR possède déjà une certaine notoriété en France. Il y a quelques années, la Shawiniganaise s’était rendue à Vaujany, une commune située dans les Alpes françaises, y enseigner à des centaines d’entraîneurs de hockey, dont certains de l’équipe nationale.

Cet intermède à l’autre bout de l’Atlantique précédait le vrai début de saison de l’ÉPSJR dont le pic s’étend de juillet à septembre. «On reste ici au Québec pendant l’été», précise Julie Robitaille. Son équipe constituée d’une trentaine d’entraîneurs sera partout au Québec durant cette période, dont cinq semaines à Trois-Rivières. Répartis au travers d’une trentaine de camps, ce sont un peu plus de 1000 jeunes hockeyeurs qui viendront y apprendre l’art de patiner avant de reprendre la nouvelle saison à l’automne.

Julie Robitaille, dont la clientèle comporte plusieurs gros noms de la LNH (Patrice Bergeron, Sean Couturier, Jonathan Audy-Marchesseault et Yanni Gourde pour ne nommer que ceux-ci) accueillera cet été le défenseur de l’Avalanche du Colorado, Samuel Girard. L’ex-vedette des Cataractes ira faire un tour dans son Dolbeau natal, où l’ÉPSJR tient un camp, mais il prévoit aussi venir payer une visite aux jeunes hockeyeurs de la Mauricie où il a encore beaucoup d’attaches. «Il est encore trop tôt pour déterminer les dates car son horaire n’est pas encore complété, mais il nous a promis de venir», termine celle qui en est à sa 27e année dans le domaine.

Info : powerskating-jr.com