25 ans de la Cité de l’énergie : la population locale dans la mire

SHAWINIGAN.  Voilà maintenant 25 ans que la Cité de l’énergie est érigée à Shawinigan et demeure à ce jour la deuxième plus haute tour du Québec. Afin de souligner cet anniversaire, la direction a concocté une programmation spéciale sous le thème « Au sommet depuis 25 ans! »

Dans le cadre de ce 25e anniversaire, la directrice générale de la Cité de l’énergie Sandie Letendre souhaite que la population locale découvre ou redécouvre les activités offertes. C’est pourquoi une carte privilège « Au sommet » sera disponible au coût de 15$ à compter du 1er juin prochain. Le détenteur d’une carte pourra notamment avoir accès au sommet de la tour accompagné d’un invité, et ce, pendant toute la durée de la saison estivale, qu’il s’agisse d’une seule fois, ou 100 fois, l’accès sera gratuit avec la carte. Des rabais seront aussi offerts pour les croisières historiques ou les tours de ville.

« C’était important pour nous d’offrir une façon que la Cité de l’énergie soit encore plus accessible. C’est une institution muséale qui a les pieds bien ancrés dans son milieu. C’est important que les gens de la région et de Shawinigan viennent nous visiter, c’est leur histoire, leur patrimoine. On voulait rendre le milieu accessible pour les gens de toutes les sphères économiques, en particulier cet été pour le 25e anniversaire », exprime Mme Letendre.

Un objectif de 80 000 visiteurs est ciblé pour la prochaine saison.

La première activité spéciale se teindra le 21 juin prochain avec l’inauguration de l’exposition extérieure gratuite « Au sommet depuis 25 ans! » L’exposition mettra en lumière l’histoire, les créateurs, les projets et les réalisations du complexe muséal depuis sa fondation. Les gens pourront profiter de l’exposition en téléchargeant une application et obtenir l’information avec des codes QR sur chacun des panneaux.

À compter du mois de juillet, une nouvelle aile dédiée à l’ex-première dame Aline Chrétien sera intégrée à l’exposition « Le Canada dans le monde » du Musée du premier ministre Jean Chrétien. Présentement en construction, le musée a été agrandi de l’extérieur et de l’intérieur afin de pouvoir laisser une belle place à Mme Chrétien. On y trouvera notamment des habits de l’ancienne première dame. « Il s’agissait d’un souhait de M. Chrétien d’intégrer sa femme au musée, et ce, depuis les tous débuts », ajoute la directrice générale.

Puis, un événement familial est prévu le 24 septembre prochain avec « Cité en fête! » Les familles pourront s’amuser alors qu’une multitude d’activités et d’animation sont prévues sur le site extérieur de la Cité de l’énergie. La programmation sera dévoilée ultérieurement.

Le clou de cette programmation spéciale sera le documentaire sur la Cité de l’énergie réalisé par le journaliste Pierre St-Yves en collaboration avec Nous TV. Il sera présenté sur cette chaîne, mais également dans la salle multimédia du complexe le 1er octobre prochain. Le documentaire met de l’avant les personnalités marquantes et les grandes étapes de la réalisation de la construction de la tour. Il sera possible d’y assister gratuitement, mais il est préférable de réserver pour vous assurer d’une place. Les réservations débuteront le 1er août prochain. Pour l’occasion, la tour d’observation sera ouverte pour tous à un coût de 5$. Ce sera l’occasion de contempler les couleurs automnales à partir du plus haut point d’observation en Mauricie.

Le Trou du diable a aussi mis de l’avant une édition spéciale de la bière McTavish aux couleurs de la Cité de l’énergie.

Au cours de la conférence, le maire Michel Angers a pris la parole afin de partager sa fierté quand il voit la Cité de l’énergie. « Quand je pense à la Cité de l’énergie, c’est un sentiment d’appartenance et de fierté qui me vient. Il s’agit d’un symbole emblématique qui a traversé le temps. La mairesse de l’époque Lise Landry a cru en ce projet un peu fou. Je pense aussi à l’ancien président du conseil d’administration Roland Désaulniers, et surtout au grand bâtisseur qu’a été Robert Trudel. On avait raison comme population d’être fier de cette aventure. Maintenant, pour que la Cité de l’énergie continue à vivre, ça prend la population locale. »