CSI UQTR : saurez-vous trouver les traces?

SCIENCES. L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) ouvre les portes de son laboratoire de recherche en criminalistique. Petits et grands se glisseront dans la peau de spécialistes pour trouver les traces laissées par un suspect sur une scène de crime. À travers différents ateliers, les Sherlock Holmes en herbe en découvriront plus sur ce qui est réellement arrivé.

Le laboratoire public de La Loupe est une initiative du Laboratoire de Recherche en Criminalistique (LRC) de l’UQTR. Révélation de traces digitales et de traces de semelles, examen des documents de sécurité et microscopie des fibres. Voici quelques exemples d’ateliers qui sont offerts dans le cadre de La Loupe. Ils sont d’une durée d’environ trois heures et sont tous animés par des étudiant(e)s au baccalauréat en chimie – profil criminalistique.

«Ça permet aux gens d’en apprendre un peu plus sur ce qu’on fait ici et, en même temps, ça permet aux étudiants d’apprendre à vulgariser la criminalistique», indique Liv Cadola, auxiliaire de recherche et chargée de cours au Département de chimie, biochimie et physique de l’UQTR, et responsable de La Loupe.

Pour les groupes scolaires, La Loupe propose des ateliers spéciaux qui peuvent être offerts dans les laboratoires de l’UQTR ou directement dans les locaux de l’école intéressée. Pour information ou pour réserver : www.uqtr.ca/laloupe

L’arrivée sur le lieu du crime

Nous sommes arrivés sur une scène de crime. Les enquêteurs pensent qu’il s’agit d’un meurtre déguisé en suicide. Nous commençons par prendre des photos et chercher des traces de pas à l’aide de lampes spécialement conçues à cet effet.

Prélever des traces de pas

Nous avons trouvé une trace de pas. Pour la prélever, nous utilisons une feuille sur laquelle se trouve un adhésif gélatineux. En se collant au sol, la feuille capte tous les résidus et la poussière qui forment la trace.

Manipulation des preuves

Chaque élément de preuve prélevé sur la scène est ensuite déposé dans un sac en papier brun sur lequel le scientifique doit inscrire la date et apposer sa signature, notamment. Ce sac est ensuite scellé à l’aide d’une bande autocollante spéciale qui permet de savoir si quelqu’un a ouvert le sac par la suite.

Découverte d’empreintes digitales

Sur la scène de crime, nous avons trouvé une lettre de suicide. Nous avons trempé cette lettre dans une solution chimique pour révéler les empreintes digitales qui s’y trouvent. Nous en avons trouvé plusieurs.

Comparaison des données

Nous avons ensuite comparé les empreintes digitales trouvées sur la lettre de suicide avec celle du suspect et de la victime.