Décès de François Guay

HOMMAGE. Figure marquante de l’époque glorieuse des corps de tambours et clairons à Shawinigan et au Québec, François Guay est décédé à l’âge de 78 ans il y a quelques jours à Montréal où il résidait depuis plusieurs années.

Ce Shawiniganais a été le fondateur des Grenadiers qui ont fait la pluie et le beau temps dans les années 1960 lors des compétitions de corps de tambours et clairons. «François Guay avait vu les Princemen de Boston et avait été très impressionné. C’est lui qui a importé le style américain pas seulement à Shawinigan mais au Québec», se remémore Michel Matteau, ex-éditeur de L’Hebdo du Saint-Maurice et membre des Grenadiers avec notamment Gilles Guay, neveu du défunt et longtemps directeur des ventes à L’Hebdo.

Journaliste au Nouvelliste au début de sa carrière, François Guay n’est rien de moins qu’un géant dans l’histoire musicale de Shawinigan. «Mais au-delà de sa contribution immense à la musique, il a inculqué à ces jeunes dont je faisais partie l’esprit d’entraide, de camaraderie, du goût de dépassement qui nous a suivi toute notre vie par la suite. C’est un héritage de vie qu’il nous a laissé», témoigne Michel Matteau.

François Guay a aussi laissé sa marque au hockey mineur. Entraîneur du club Midget de l’école Saint-Georges à Shawinigan-Sud, il avait convaincu ses joueurs de participer au championnat qui se tenait à Granby et qui réunissait les meilleurs clubs de la province. «Et contre toute attente, c’est nous qui avions gagné, se rappelle l’homme d’affaires Jacques Dugré. C’était un instructeur très technique mais aussi profondément humain.»

Les funérailles de François Guay auront lieu ce dimanche 15 novembre à 10h30 à l’église Pie X (690, boul. des Récollets) à Trois-Rivières.