Déjà le 5e anniversaire du DigiHub Shawinigan

SHAWINIGAN. Plus d’une centaine de personnes est attendue ce mercredi soir dans le cadre d’un 5 à 7 afin de souligner les 5 ans du DigiHub Shawinigan.

Pour l’occasion, un panel de 5 entreprises qui ont passé ou qui sont toujours au DigiHub partageront leur expérience et les répercussions du DigiHub pour leur entreprise. Il s’agit de REZO l’agence sociale, Attractif, Rum & Code, Concept numérique, et Triade.

«Il y a cinq ans, tout était à construire. Nous sommes aujourd’hui très fiers de tout le chemin parcouru et de voir les succès des entreprises qui sont passées par chez nous et avec qui nous restons liés, exprime le directeur général du DigiHub, Philippe Nadeau. Nous nous réjouissons aussi de voir nos incubés et nos entreprises locataires accumuler les succès. Le DigiHub a su confirmer sa place comme troisième pôle du numérique du Québec. Pour notre 10e anniversaire, nous voyons encore plus grand. Shawinigan se démarque par ses projets et deviendra plus que jamais la référence du numérique.»

«Le nombre d’entreprises présentes au DigiHub peut varier entre 30 et 40, et avec l’arrivée de Desjardins, l’écosystème sera plein, ajoute M. Nadeau. On a été des pionniers, parce que rien n’existait. Tout le monde nous décourageait. Je me rappelle même du ministre Raymond Bachand qui voulait que j’aille à Montréal et de ne pas rester à Shawinigan. Les mentalités ont beaucoup changé en l’espace de cinq ans.»

Voilà maintenant que l’espace physique devient restreint au Centre d’entrepreneuriat qui abrite le DigiHub. «On a pensé ajouter un troisième étage, mais c’est impossible avec certaines poutres en bois. Il faudra penser à un deuxième emplacement physique bientôt.»

Pour M. Nadeau, l’élément déclencheur pour le succès du DigiHub aura été la création de pôles spécialisés, notamment celui de la muséologie.

L’ascension de Rum & Code a été très rapide. Arrivée en 2016 au DigiHub, l’entreprise volait de ses propres ailes deux ans plus tard. «Quand je reviens ici, je repense à nos quatre déménagements dans le DigiHub et à énormément de bons moments, exprime Ian Bussières. On a pu côtoyer des gens d’exception. Même avant la création de Rum & Code, on ne savait pas ce que c’était le DigiHub, on pensait que c’était destiné à des entreprises de jeux vidéo. Quand on regarde ça en rétrospective, c’est loin d’être ça. Avant de fonder l’entreprise, on s’est intéressé au DigiHub. Le premier événement Startup week-end nous a permis de découvrir l’environnement. On a vu les infrastructures avant de fonder l’entreprise. Oui il existe le partage de connaissances, mais l’infrastructure permet de ne pas penser au concierge, à la connexion internet, au système d’alarme… Ça enlève beaucoup de charges mentales pour te concentrer sur ton entreprise. Puis, il y a les opportunités que le DigiHub peut offrir.»

Nadia Pelletier de Concept numérique, qui fabrique les tablettes incassables, partage les retombées pour son entreprise. «Concept numérique a débuté en 2015 en compagnie de trois associés. J’avais vu Philippe Nadeau en 2014 et je savais que j’aillais travailler avec lui un jour. Le DigiHub nous a ouvert sur l’avenir. On travaillait de la maison auparavant, dans nos petites choses, le fait d’être ici, c’est une autre famille. On a pu participer à des missions économiques, ce qui nous a permis d’avoir notre plus gros client.»

Pier-Alain Lachance explique l’entreprise Triade qui a été créée il y a un peu plus de huit mois. «Triade, c’est deux entreprises qui se sont rencontrées au DigiHub, Graphie Media et Web Eureka, et nous avons décidé de nous associer après avoir fait quelques contrats ensemble. On se spécialise notamment dans la création de sites web. Je crois qu’on est les premiers à avoir créé une entreprise à partir d’entreprises existantes du DigiHub. Personnellement, j’étais ici même avant la création du DigiHub, en faisant partie de la première cohorte de programmation d’application mobile. Je peux témoigner de l’évolution rapide du DigiHub.»