Disparition d’un homme au grand cœur

HOMMAGE.  . Un homme respectueux, rassembleur et sage. Les qualificatifs pour décrire Michel Béliveau, décédé le 4 septembre à l’âge de 82 ans, ne manquent pas pour Sylvie Gervais qui a appris à le connaître en 2003. 

« Nous étions en campagne de financement pour l’achat des locaux du Centre d’action bénévole de Grand-Mère. On se voyait sur une base quotidienne et il avait tellement de contacts et connaissait tellement de monde qu’au bout de quatre ans, l’immeuble était payé », témoigne la directrice générale du CAB.

Le décès de ce grand bénévole a suscité une pluie d’hommages dans la communauté shawiniganaise, à commencer par l’ex-premier ministre du Canada, Jean Chrétien, qui a déclaré sur les ondes de Radio-Canada que « Michel est le plus bel exemple de dévouement. Il a passé sa vie à travailler pour les autres. Il était impliqué dans tous les éléments de la société. Je perds un grand ami qui est un exemple pour toute la société, »

Michel Béliveau faisait partie du cercle rapproché du p’tit gars de Shawinigan mais ses implications dans la communauté allaient bien au-delà de la politique. Il était notamment au sein des comités organisateurs des Jeux du Québec qui se sont déroulés à Shawinigan en 1991 et 2012.

« il avait une capacité de travail incroyable, commente Sylvie Gervais. En 2019, je co-présidait avec lui le comité organisateur du Noël des Nôtres qui était une grosse organisation et en même temps, c’était lui qui dirigeait le comité d’implantation de la Maison Gilles-Carle à Grand-Mère et il avait 79 ans dans le temps. Ça m’impressionnait beaucoup. »

Sylvie Grevais se souvient de Michel Béliveau comme d’un homme avec beaucoup d’expérience et de bon conseil. « C’était un sage. J’ai appris beaucoup de lui, c’était un mentor pour moi. Quand il te parlait, tu te sentais écouté. Quand il commençait un mandat, il le finissait puis il fallait que les choses soient faites à la perfection. Il était très rigoureux », poursuit Sylvie Gervais qui a eu un pincement au cœur cette semaine au moment d’envoyer un courriel au comité organisateur du prochain Noël des Nôtres : « J’ai enlevé son nom de la liste. Si tu savais ce que ça m’a fait… »