Fait par une maman centralise ses opérations

AFFAIRES. Freinée dans son développement à cause de ses installations, l’entreprise ­Fait par une maman déménagera ce printemps dans un local de 7500 pieds carrés situé dans l’ancien ­CLSC sur la rue ­Trudel à ­Shawinigan.

Ce faisant, la propriétaire ­Josée ­Villemure fermera sa boutique de la 5e rue de la ­Pointe et mettra en vente l’immeuble (ancienne ­Imprimerie ­Shawinigan) sur le boulevard des ­Hêtres qui lui servait d’atelier de production.

«  ­Tout sera centralisé dans nos nouvelles installations, explique la femme d’affaires qui estime que cela facilitera sa tâche ainsi que celle du personnel. Tout le monde va pouvoir s’entraider alors que maintenant, c’est plus difficile, car elles se retrouvent sur deux plateaux de travail différents.  »

Dans l’ancien ­CLSC, qui appartient à ­ReMax ­Francheville, ­Fait par une maman occupera une partie des locaux laissés vacants par ­ICO ­Technologies. Même si les ventes en ligne représentent près de 90 % de son chiffre d’affaires, un phénomène qui a explosé avec la pandémie, ­Josée ­Villemure tenait quand même à y aménager une section boutique. «  J’ai réfléchi à l’idée de ne vendre qu’en ligne, mais j’aime ça aussi le contact avec les clientes. Souvent, elles vont venir à la boutique une première fois et après, elles commandent en ligne, car elles connaissent leur grandeur.  »

Boutique de vêtements faits à la main pour femmes, enfants et bébés, ­Fait par une maman a été fondée en 2015. L’entreprise emploie une douzaine de personnes à temps plein et à temps partiel en plus de ­sous-traiter des tâches avec quatre fournisseurs. «  ­On a des couturières, des tailleuses, des préposées à la boutique, des filles dédiées à la qualité pour vérifier les coutures. Je compte sept femmes retraitées qui viennent ici pour s’occuper parce qu’elles aiment ça  », raconte la jeune femme.

Le déménagement, qui devrait avoir lieu autour du 1er mai, permettra à l’entreprise d’augmenter ses revenus. «  ­Dans les premières années, ça doublait chaque année, mais depuis trois ans, c’était stable, car mes installations ne me permettaient plus d’embaucher plus de monde. Je n’aurai plus ces limites dans mes nouvelles installations  », termine ­Josée ­Villemure.