La CCIS en appelle à la mobilisation

SOUTIEN. La Chambre de commerce et d’industrie de Shawinigan (CCIS) est préoccupée par les conséquences économiques qu’aura la fermeture expéditive de l’usine Laurentide en octobre prochain et souligne son soutien aux familles, ainsi qu’aux PME touchées.

Forte d’un réseau de plus de 600 membres et partenaires dans l’effort collectif destiné à diversifier l’économie de Shawinigan, la CCIS appuie sans réserve la démarche proposée par la mairie de Shawinigan et demande que le gouvernement soit à l’écoute et agisse rapidement en accordant une aide financière de 20 millions, gérée par le milieu, tout comme le réclame le maire de Shawinigan Michel Angers.

La CCIS continuera son travail destiné à soutenir le développement économique afin de réduire l’impact de cette fermeture, notamment, en mobilisant les entreprises de la Mauricie à participer au Salon de l’emploi, de la formation et de l’entrepreneuriat de Shawinigan qui aura lieu au Centre Gervais Auto le 29 octobre prochain.

Le Salon de l’Emploi dans la mire

Il s’agit d’une vitrine exceptionnelle pour les entreprises cherchant une main-d’oeuvre talentueuse, spécialisée et nouvellement disponible. La CCIS utilisera aussi son réseau de membres et de partenaires afin de faire circuler l’information pertinente en lien au reclassement des employés de l’usine Laurentide.

«Il s’agit d’une très mauvaise nouvelle pour une ville qui tente de se diversifier économiquement. Les élus de la région doivent se mobiliser afin que la création du groupe tactique d’intervention économique puisse correspondre à la situation particulière et urgente de Shawinigan.»

«Par ailleurs, afin de bien évaluer les retombées négatives de ce geste expéditif, nous avons demandé à Produits Forestiers Résolu des statistiques qui nous aideront à déterminer l’impact direct sur le territoire de la ville et de la région. Dans ce contexte morose, l’achat local prend tout son sens et nous invitons la population de la région à encourager les commerces de leur communauté», soutient Stéphane Daoust, président de la CCIS.