La Station plein-air Val-Mauricie ciblée par des vandales

SÉCURITÉ.  Le directeur général du Parc de l’Île Melville en a plus qu’assez des vandales qui saccagent à répétition les équipements et bâtiments de la Station plein air Val-Mauricie. 

Dernier épisode en date : les câbles électriques alimentant le remonte-pente ont été sectionnés. « On a découvert ça lundi en voulant faire un test en prévision de la prochaine saison », déplore Luc Désaulniers qui craignait pour le début de saison à la mi-janvier jusqu’à ce qu’il reçoive la confirmation que les pièces de rechange arriveront à temps dans les prochains jours.

Cet acte de vandalisme n’est qu’un parmi d’autres depuis le début de l’automne. « Ça avait commencé au printemps dernier quand on a découvert des trous de projectiles dans six vitres du nouveau chalet de ski. J’ai appelé la police, car je commençais à trouver ça inquiétant. »

Après une accalmie cet été, le saccage a repris à compter du mois de septembre avec un panneau électrique incendié et les vitres de la cage des marqueurs du terrain de balle fracassées. « Tous les bâtiments sont couverts de graffitis et dès le lendemain qu’on a remplacé les vitres du chalet de ski, il y en avait déjà une de cassée », souligne Luc Désaulnliers d’un ton fâché.

Enfin, la porte de la cabane en haut de la montagne servant à entreposer les tubes a été défoncée à quatre reprises en une semaine. « Ils ont pris les bâtons qu’on se sert pour faire des clôtures en bois pour se faire un feu dans la cabane. »

La police fait des tournées, mais n’a procédé à aucune arrestation jusqu’ici souligne le directeur général du Parc de l’Île Melville qui soupçonne un groupe de jeunes œuvrant en début de soirée à la noirceur étant donné l’étendue des dommages. Tous ces actes de vandalisme sont concentrés à la Station plein air Val-Mauricie, car sur l’ile Melville directement, tout un système de caméras de surveillance a été installé dans la dernière année avec de bons résultats de dissuasion.

« J’ai recommandé à la  Ville d’améliorer l’éclairage et éventuellement, d’installer des caméras. C’est un investissement dispendieux, mais au final, ça coûterait moins cher que de changer les équipements tous les ans », note Luc Désaulniers.  Si rien d’autre ne vient perturber les préparatifs, la prochaine saison de glissade et de ski de fond au Parc de l’Île-Melville devrait prendre son envol à la mi-janvier.