Le cœur du Camp du Lac Vert parti en fumée

Le 9 octobre dernier, quatre bâtiments du Camp du Lac Vert de Saint-Mathieu-du-Parc partaient en fumée. Privé d’un abri pour manger, d’une cuisine commerciale, de la grange et d’un bloc-douche, le camp lance un appel pour l’aider à se relever du sinistre.

«Les pertes ne sont pas encore évaluées, mais on les estime à plusieurs dizaines de milliers de dollars. C’est certain que les assurances ne couvriront jamais tout ce que l’on a perdu», avance la directrice générale pour le Camp du Lac Vert, Isabelle Gervais.

C’est le cœur du camp qui a disparu dans l’incendie. Il ne reste que les quatre chalets locatifs, le chalet l’amitié servant à l’administration et la chapelle qui sert aujourd’hui de salle communautaire. Cette dernière a bien failli y passer elle aussi.

Les chalets locatifs étant autonomes, la clientèle d’automne, d’hiver et de printemps pourra faire les activités sur le site comme à l’habitude. C’est au niveau de la clientèle estivale qu’un problème s’impose. «La cuisine commerciale est utilisée principalement l’été et les équipements sont très dispendieux. On accueille une clientèle scout, des cadets, des organismes jeunesse, des jeunes défavorisés et des camps de vacances, c’est pour ça qu’il est important de ravoir tout l’équipement nécessaire», affirme Mme Gervais. Entre 400 et 500 jeunes se présentent au camp pendant l’été.

Pour l’instant, les administrateurs en sont encore à recenser les éléments manquants. «Nous regardons ce qu’il nous reste et ce qui peut être fait par qui. Nous avions du matériel qui ne se rachète pas. C’était fait maison, spécialisé pour nous-mêmes. Nous n’avons même plus de tournevis!», déplore la femme.

Le camp accepte toute forme de don que ce soit pour l’outillage ou en argent. «Si on veut maintenir les mêmes services que nous avions, on doit reconstruire. On ne peut pas fonctionner seulement avec les chalets locatifs. Je veux que les gens sachent que nous avons besoin d’aide», soutient Isabelle Gervais.