Les prochaines étapes pour l’usine d’eau potable

AFFAIRES MUNICIPALES. La taxe de l’eau est stable à 98$ depuis 2013, et elle va rester à ce montant tant que les travaux pour la nouvelle usine de traitement de l’eau potable ne seront pas commencés. Le conseil municipal a confirmé lors de la séance publique de mardi que les travaux devraient être entamés à compter de l’an prochain.

Concernant la suite des travaux pour tout le dossier de l’eau potable à Shawinigan, le directeur général Gaétan Béchard, soulignait que les consultants sont à rédiger les différents devis des appels d’offres pour les travaux. «C’est une étape qui est longue à faire, indique le directeur général. On espère que l’année prochaine, les travaux pourront commencer.»

«Tant et aussi longtemps que les travaux ne sont pas faits, il n’y a pas d’application sur la taxe de l’eau, ajoute le maire Michel Angers. Alors elle va demeurer au taux actuel qui est de 98$.»

Le maire Angers a rappelé que sur le projet total de 64 M$, la Ville de Shawinigan devra débourser une somme de 16 M$. Le citoyen André Groleau a questionné le conseil à savoir si la préparation des devis, une étape qui prend un certain temps, fera augmenter le coût total du dossier. «Dans le contexte actuel, les prix sont plus que bons, affirme le maire Angers. Et les perspectives ont déjà été évaluées concernant les prix. On va tenter d’être le plus serré possible et on ne veut pas que ça dépasse 64 M$, parce que c’est quand même 16 M$ qui nous sont incombés. Ça suit les délais. Il s’agira du plus gros chantier que la Ville de Shawinigan aura fait. Tant et aussi longtemps que les travaux ne sont pas faits, on ne les paye pas. La taxe de l’eau va s’ajuster seulement lorsque les travaux commenceront.»

Concernant les prochaines étapes après l’approbation des plans et devis, il y a notamment le coulage de la conduite d’eau à St-Mathieu-du-Parc, puis la construction de l’usine à double désinfection à St-Jean-des-Piles, et l’usine du lac à la Pêche. «Tous les travaux concernant la mise aux normes sont planifiés et structurés. Il n’y a plus de surprise», confirme le premier magistrat.