Michel Angers combattif jusqu’au bout

ÉLECTIONS.  « Ce que j’ai entendu lors de mes rencontres avec les citoyens au cours des dernières semaines, c’est qu’ils veulent que je poursuive le travail qui a été commencé. Ils veulent de la stabilité, de la continuité. »

À moins de 48 heures de l’ouverture des bureaux de vote, c’est un Michel Angers confiant d’obtenir un 4e mandat qui a dressé le bilan d’une campagne qu’il a décrit comme « belle mais longue » à cause des consignes sanitaires qui y étaient rattachées.

« On s’est fait challenger sur des éléments qui n’ont rien à voir avec une campagne électorale, mais ça fait partie de la game », a-t-il poursuivi, soulignant qu’en incluant sa carrière syndicale,  voilà 35 ans qu’il fait des élections. « Si vous pensez que ça brasse dans une campagne électorale municipale, vous n’avez pas vu celles que j’ai menées dans les grandes organisations syndicales. Je suis rompue à tout ça et j’adore ça », a-t-il lancé, sourire en coin.

Dans une allusion à l’engagement de son adversaire Luc Trudel de négocier avec Québec un statut particulier pour la Ville de Shawinigan, le maire sortant met en garde les électeurs.  « Remettre notre sort dans les mains du gouvernement, que ce soit au niveau économique ou social, c’est impossible. Les programmes sont normés pour tout le monde. Les 178 millions$ en subventions qu’on a été chercher depuis douze ans pour nos infrastructures, c’est dans des programmes normés. C’est grâce à notre volonté et nos gens qu’on y est parvenu. »

Et à ceux qui ont décrit ces dernières semaines Shawinigan comme une ville en déclin et dirigée par des incompétents, Michel Angers avait aussi une réponse. « Je défie n’importe qui d’avoir été dans mes bottines il y a douze ans dans la situation que la Ville était à ce moment-là et de l’emmener où elle se trouve présentement. Il n’y a pas personne qui va me dire qu’il n’y a pas un important travail de redressement qui a été fait dans les douze dernières années », a-t-il lancé.

Dans le même ton, Michel Angers a souligné qu’il n’avait rien à cirer qu’on l’attaque lui, comme individu, mais qu’il ne pouvait rester insensible lorsque c’étaient la Ville et ses employés qui étaient visés. « Qu’on fasse voler en éclat le travail de douze ans dans une campagne, ça vient me chercher », a-t-il reconnu.

Il a rappelé que tous ses engagements dévoilés ces cinq dernières semaines étaient réalisables dans le cadre du budget actuel. « Je suis capable de concrétiser tout ce que j’ai dit durant la campagne parce que c’est moi qui assis dans le siège et qui connaît la réalité de la Ville », a conclu Michel Angers, avant d’ajouter que les fruits du travail réalisé dans le dernier mandat feraient l’objet d’annonces importantes au cours des prochaines semaines. « Vous allez en avoir pour votre argent », a-t-il laissé entrevoir.