Pistolet à impulsion électrique: Shawinigan accueille un projet-pilote

POLICE. D’ici la fin de l’automne, le poste de la Sûreté du Québec de Shawinigan accueillera un projet-pilote sur les pistolets à impulsion électrique comme quatre autres postes au Québec.

Ce projet-pilote vise à développer l’usage du pistolet à impulsion électrique (taser gun) auprès des agents de la paix. Dans le concret, ce sont 10 polices qui recevront une formation et seront munies de cet outil dans chaque poste.

«Le pistolet a mauvaise presse, mais il faut comprendre qu’il devient un outil nécessaire pour les agents dans les situations risquées comme les cas de clientèle en déficience mentale», explique Jacques Painchaud, vice-président de l’Association des policiers provinciaux du Québec.

«Le pistolet vient en dernier lieu, avant on exploite l’approche verbale. Avant l’usage, on doit aussi considérer l’environnement et la clientèle visée», poursuit-il. Cependant, M. Painchaud insiste sur le fait que le pistolet à impulsion électrique pourrait éviter de fâcheux incidents pour les agents comme des blessures graves ou du stress post-traumatique après des interventions plus ardues.

Une utilisation balisée

«Avec une utilisation sécuritaire et adéquate qui repose sur un protocole clair et des mises à jour, le projet est un plus pour les équipes», conclut le vice-président.

En effet, le projet-pilote prévoit une formation de trois jours et une requalification sur une période d’un an pour 10 agents de la paix, précise la sergente Éloïse Cossette.

«C’est une primeur chez nous. On ne doit pas oublier que d’autres techniques aussi s’offrent aux agents comme la technique à main nue, le poivre de Cayen ou bien le bâton télescopique»

Mme Cossette mentionne que les postes de Shawinigan, Drummondville, Beauharnois/Salaberry, le poste autoroutier de Montérégie Est, ainsi que le poste d’Argenteuil accueilleront aussi le projet-pilote.