Citoyens au pouvoir: Jacques Gosselin se lance

POLITIQUE. Le résident de Trois-Rives Jacques Gosselin fera campagne dans Laviolette-Saint-Maurice au sein du parti Citoyens au pouvoir du Québec lors des prochaines élections provinciales.

«Dans mes différentes fonctions, j’ai côtoyé régulièrement des gens en politique. Ça m’a ouvert les yeux sur certaines choses. De mon point de vue, ça tourne en rond», indique le père de trois enfants œuvrant dans le domaine touristique et hôtelier de la région.

Il s’agit pour lui d’une première expérience à titre de candidat en politique. Il est présentement vice-président de l’équipe exécutive du Bloc québécois en Mauricie. M. Gosselin est fondateur du symposium de peinture à la Plaza de la Mauricie et il a présidé l’Association des artistes-peintres du Centre-Mauricie (AAPCM) pendant 5 ans.

Sa quête de justice et de vérité l’incite à se lancer. «Je considère que je suis actuellement dans le meilleur parti pour changer les choses. Les citoyens sont au cœur des décisions. Démocratie directe, transparence de l’état: ça réglerait beaucoup de problèmes», indique-t-il en précisant que son parti, «déterminé à combattre la corruption généralisée et les inégalités sociales entretenues par les vieux partis», se base sur le modèle de la Suisse.

L’éducation, la famille, l’agriculture, la préservation de la faune, l’écologie et l’art font partie de ses intérêts. La précarité des emplois est selon lui un enjeu dans la région. «J’aimerais aider à y remédier par différents moyens, par exemple, en amenant des projets-pilotes inédits dans la région en collaboration avec les employeurs», indique-t-il. Il est également en faveur d’un revenu minimum garanti.

Dans sa plateforme électorale, le parti Citoyens au pouvoir souhaite notamment permettre aux citoyens d’initier des pétitions qui déclenchent un processus référendaire en tout temps, interdire le carriérisme politique en ne permettant qu’un seul mandat ou amener une transparence totale de l’État.

Le parti Citoyens au pouvoir a été fondé en septembre 2011, sous le nom de Coalition pour la constituante. Il a été autorisé par le Directeur général des élections du Québec en juin 2012.