Surplus de près de 1,1 M$ à Shawinigan

FINANCES. Le trésorier de la Ville de Shawinigan Alain Gravel a déposé en assemblée publique du conseil municipal de juin mardi soir dernier le rapport financier de la dernière année et c’est un surplus de 1 097 586$ qui a été annoncé.

C’est la vente du terrain à la compagnie Canac qui a sauvé la mise lors de la dernière année puisque les budgets pour l’enlèvement de la neige et la voirie municipale ont été beaucoup plus importants qu’anticipés.

Au 31 décembre 2018, le solde de l’excédent non affecté de la Ville était de 7 019 900$.

Plusieurs éléments expliquent les résultats de l’année par rapport au budget. Pour les revenus, les principaux éléments qui expliquent les résultats par rapport au budget sont: une augmentation des revenus de taxes de 793 000 $, due à de nouvelles constructions; une hausse des droits de mutation de 528 000 $; des gains supérieurs de 2 035 000 $ au montant prévu sur cession d’immobilisations.

«C’est donc dire que nous avons connu une excellente année en 2018 en ce qui a trait à l’activité immobilière sur notre territoire», explique le maire Michel Angers.

Pour les dépenses, les principaux éléments qui expliquent les résultats par rapport au budget sont: le coût de l’enlèvement de la neige avec 1 755 000 $ supérieur aux prévisions; et la voirie municipale avec 525 000 $ de plus que prévu.

Le budget prévu pour la neige était de près de 7 M$, alors que le coût réel s’est terminé à près de 9 M$. «La neige et la voirie ont été deux imprévus importants, je ne cache pas que le terrain vendu à très très très bon prix à Canac nous a aidés. Je pense qu’on mène une bonne vie», opine le maire Angers.

La bonne vitalité du secteur immobilier a aussi contribué à ce que la Ville puisse avoir un surplus. «Il y a beaucoup de nouveaux développements qui s’installent. Le projet Le Récif va commencer bientôt, et le projet de résidences Château Bellevue seront excellent pour nous pour l’année 2019. Ce sont des apports importants qui vont nous arriver», poursuit le maire.

On note des investissements en immobilisations de l’ordre de 92,7 M$ pour la dernière année, principalement pour les projets de mise aux normes de l’eau potable et les usines de filtration (35,6 M$) et pour l’assainissement des eaux usées du Lac-à-la-Tortue (29,8 M$).

La dette

Concernant la dette, le conseil municipal a respecté la limite fixée à 16 M$ par année pour des règlements d’emprunts alors que le montant pour 2018 est de 13,1 M$, en excluant la mise aux normes de l’eau et l’assainissement des eaux au Lac-à-la-Tortue.  L’endettement net de la Ville passe de 155 M$ à 179 M$ pour une hausse de 24 M$. «Avec notre limite de 16 M$ pour des règlements d’emprunts annuellement, on est sur le point de voir plafonner la dette, avant de la voir descendre jusqu’en 2035 comme on l’avait indiqué. On est en train de faire une nouvelle évaluation de cette courbe en y inscrivant notre dette nette à long terme.  En résumé, notre endettement total net à long terme augmente moins rapidement que la valeur de nos immobilisations. C’est comme si la valeur de notre maison augmentait plus rapidement que l’hypothèque», ajoute le maire.