Tourisme Mauricie en mode hybride pour de bon

TOURISME. La pandémie ayant obligé le personnel à se mettre en mode télétravail durant deux ans, Tourisme Mauricie a décidé d’instaurer de façon permanente le travail hybride même si plus aucun obstacle n’empêchait le retour au bureau.

« Ça va très bien comme ça », soutient Stéphane Boileau qui est arrivé à la direction générale de l’organisme à peine trois mois avant le déclenchement de l’état d’urgence sanitaire au printemps 2020. La règle instaurée prévoit 40% en mode présentiel et 60% en télétravail. « La journée de mardi est statutaire, tout le monde est au bureau et les employés ont le choix de choisir l’autre journée dans la semaine », poursuit le directeur général.

Stéphane Boileau explique que durant la pandémie, les employés et lui-même ont travaillé avec des outils comme Microsoft 365 qui ont permis la mise en place de système de travail commun virtuel qui rend aujourd’hui l’obligation de venir au bureau obsolète. « Plusieurs autres organisations ont aussi mis ça de l’avant comme Tourisme Montréal. »

Déménagement au DigiHub

C’est aussi pendant la pandémie que Tourisme Mauricie a déménagé ses bureaux. Des anciens bâtiments administratifs de l’Alcan sur la rue Cascade, l’organisme est logé depuis septembre dernier dans les espaces du DigiHub sur l’avenue de la Station.

« Avec la pandémie, on est passé de vingt à dix personnes. Ce n’était vraiment plus adapté à notre situation », explique Stéphane Boileau. La relocalisation au second étage du Centre d’entrepreneuriat Alphonse-Desjardins de Shawinigan n’est toutefois que temporaire assure-t-il. « Tant qu’on ne reviendra pas avec l’équipe au complet, ça va rester comme ça », ajoute-t-il sans vouloir révéler ses plans à moyen terme.

Cela dit, cet entre-deux n’empêche en rien de préparer la nouvelle saison touristique que le directeur général s’attend exceptionnel en termes de fréquentation. « La première année de la pandémie, les attractions en nature avait super bien fonctionné et ça avait été catastrophique en milieu urbain. Pour la deuxième année, les attraits nature avaient été encore plus forts que l’année précédente et celles en milieu urbain avaient repris 50 à 60% de leur marché. Ce qui fait qu’on avait connu en 2021 une année encore meilleure que 2019 qui avait été une année record. Mais là, pour 2022, autant en ville qu’en nature, les réservations sont dans le tapis. L’enjeu no 1 qu’on a cette année, et c’est de même un peu partout, c’est de trouver la main-d’œuvre pour donner le service aux touristes », termine Stéphane Boileau