CONSTRUCTION. Le conseil municipal va de l’avant avec trois nouvelles phases de développement domiciliaire pour un total de 73 nouveaux terrains.
Une dépense de plus d’un million de dollars a été adoptée pour le prolongement du réseau d’égout et d’aqueduc pour le développement Germain Martel phase IV sur l’avenue Jacques-Dolbec au secteur Shawinigan-Sud. Sur la somme totale de 1 033 000$, l’emprunt de la Ville est de 992 500$, la différence étant payée par l’entrepreneur. Une taxe de secteur sera appliquée pour le remboursement de l’emprunt.
La phase II du Domaine le Campagnard a aussi été mise de l’avant. La Ville a procédé à un emprunt de 650 000$ pour le prolongement des services pour 26 nouveaux terrains sur la rue des Hydrangées au secteur Grand-Mère. L’emprunt de la Ville est de 617 500$, et la différence est payée par l’entrepreneur. Encore une fois, une taxe de secteur sera appliquée pour le remboursement de l’emprunt.
Puis, la Ville a autorisé le prolongement des travaux pour une somme de 734 000$ pour la phase II du quartier des Peintres au secteur Grand-Mère alors que 22 nouveaux terrains seront disponibles. La partie de la Ville est de 697 300$ et la différence sera défrayée par l’entrepreneur. Une taxe de secteur sera instaurée pour le remboursement.
« Le nombre de constructions résidentielles a augmenté de 48% en 2020 comparativement à l’année précédente, explique le maire Michel Angers. On a un boom de construction, et ces projets s’ajoutent au boom de construction. On a aussi des projets qui sont en attente depuis 3-4 à cause du ministère de l’Environnement pour qu’on puisse répondre à certains critères. La demande est hallucinante au moment où on se parle. »
Et l’étalement urbain?
Il y a environ 4 ans, le maire Angers avait été questionné à projet de nouveaux projets domiciliaires et l’impact de l’étalement urbain alors que plusieurs maisons et immeubles étaient en vente à Shawinigan. Qu’en est-il aujourd’hui? « Ce n’est pas dans l’optique d’aucune ville de faire de l’étalement urbain, mais ce qui arrive c’est que la demande elle est là, répond M. Angers. Il commence à y avoir moins d’espace. Par exemple, à Grand-Mère c’est assez cordé. Et présentement, il commence à ne plus avoir tellement de maisons à vendre, alors que ce n’était pas le cas il y a 3-4 ans. Les prix sont tellement abordables, que le marché est vendeur. Les familles reviennent et les jeunes familles viennent s’installer, si bien qu’il n’y a presque plus de maisons à vendre. Les promoteurs veulent répondent à la demande et ils présentent des projets. »