Un nouveau Fonds de 1M$ pour les PME

TECHNOLOGIE. Les dirigeants de petites et moyennes entreprises de Shawinigan auront désormais accès à un nouvel outil économique pour soutenir leur entreprise, mais aussi la formation de leurs employés par le biais des sommes résiduelles de l’ancien Fonds de formation Rio Tinto Alcan.

La nouvelle enveloppe permettra de fournir de l’aide financière pour défrayer les coûts de formation pour les entreprises et organismes de moins de 100 employés. L’aide peut atteindre jusqu’à 75% des coûts directs de formation jusqu’à un maximum de 25 000$.

«Cette annonce va sans contredit permettre de soutenir le développement économique. La SADC est bien placée pour opérer le Fonds puisqu’elle est déjà en contact avec diverses ressources du milieu», a expliqué Simon Charlebois, directeur général de la Société d’aide au développement des collectivités.

Le processus de candidature pour obtenir l’aide financière est assez simple, il suffit de remplir un formulaire en ligne au: http://www.sadccm.ca/financement-entreprises/fondsrta.html

«On a voulu ouvrir à l’ensemble des PME de la région et ne pas se limiter à certains créneaux. Il faut bien-sûr que la formation soit liée à l’identité de l’entreprise. L’idée c’était de garder cela simple et de faire preuve de ce que je nomme le gros bon sens, de façon à ce que même les travailleurs autonomes ou les gens qui gèrent un ou deux employés puissent y avoir accès», indique M. Charlebois.

À cet effet, deux analystes de la SADC seront affectés au traitement des dossiers reçus. «On assure une réponse rapide, on veut vraiment que cela soit un processus simple et efficace», ajoute le directeur général sur l’organisation qui opère aussi trois autres fonds chaque année.

Déjà trois dossiers de déposés

Conscient que le Fonds de formation aura une durée de vie de quelques années seulement, les artisans soutiennent toutefois que l’enveloppe répond à un besoin du milieu, soit celui de perfectionner sa main d’oeuvre.

«Le fonds n’est pas sans fin. On a déjà des demandes qui rentrent et on pense l’écouler rapidement. C’est difficile à chiffrer, mais je dirais qu’on pourra financer pour disons les deux, trois prochaines années», indique M. Charlebois qui souligne que la formation est le nerf de la guerre en développement économique.

«Un investissement privé comme cela, ça permet de créer un effet de levier. Par exemple, un partenaire comme Emploi Québec pourrait décider de donner un montant pour compenser certaines limitations présentes dans d’autres subventions existantes», conclut le directeur général.

Le C.A. du Fonds de formation

Pierre Achim

Louis-Gérard Dallaire

Daniel Blanchard

Luc Dostaler

Luc Arvisais

Le conseil d’administration se réunira une fois par mois afin de plancher sur les dossiers reçus et évaluer la suite des actions entourant le fonds d’un million de dollars.