Un nouveau pavillon pour l’école Paul-Le Jeune

PROJET. Les élèves de la classe Pré-DEP 61 de l’école secondaire Paul-Le Jeune ont présenté leur nouveau pavillon pour le matériel sportif et le Festival western de Saint-Tite vendredi matin, projet réalisé dans le cadre de leur cours sur l’entrepreneuriat.

À la recherche d’un projet intéressant pour leur cours d’entrepreneuriat, Jérôme Allaire, Maxime Mongrain et Jonathan Vennes ont eu une idée de génie en parcourant le terrain de leur école. «Ils ont vu un pavillon qui n’était plus en très bon état et ont décidé de le démolir et de le remplacer», a expliqué Lin Dessureault, enseignant en anglais pour les classes en adaptation scolaire de troisième, quatrième et cinquième secondaire.

Les élèves ont amorcé la construction du pavillon en décembre avec la construction du toit à l’intérieur de leur école. «Le but du projet était de faire un pavillon pour pouvoir permettre aux enseignants de ranger le matériel sportif et les boîtes à lunch lors des compétitions entres les écoles. Il pourra également servir pour la vente d’objets artisanaux ou point d’information lors du Festival western de Saint-Tite».

Pour réaliser leur projet, les jeunes ont dû amasser une somme de 5000$. «Ils ont vendu certains poutres, ont rencontré des entreprises pour obtenir de l’argent ou une commandite et encore plus. Ils ont vaincu leur timidité et il y en a un qui a démontré beaucoup d’initiative tout au long de la construction du pavillon. Je crois qu’il se dirigera vers la construction. Chacun a dû accomplir de petites tâches qu’ils n’auraient pas faites normalement. Ils ont été autonomes», a souligné M. Dessureault.

Chose certaine, le groupe a pu en apprendre davantage sur les valeurs entrepreneuriales à travers le projet. «Je suis vraiment fier du résultat. Je n’avais jamais touché à la construction et je ne suis pas gêné de montrer notre cabane. Nous avons appris le travail d’équipe et à prendre confiance en nos moyens», a fait savoir Jérôme.

Même son de cloche du côté de ses amis. «Au début, je ne pensais pas que ça allait être gros comme ça. Tu ne travailles pas toujours avec des personnes que tu adores, mais tu dois passer par-dessus. Nous avons tous pris de l’assurance», a mentionné Jonathan. «J’ai pris confiance en moi et dans les autres», a confirmé Maxime.