Un pôle pour le développement des régions

SHAWINIGAN. Le Réseau national des pôles régionaux d’innovation (RNPRI), dont la mission est le développement des régions du Québec, a officiellement été lancé mardi matin au DigiHub Shawinigan.

Cet organisme à but non lucratif se met en place afin d’enrayer les silos et de favoriser les communautés d’échanges interrégionales sur divers enjeux. L’objectif principal est de permettre la rétention de jeunes en région en connectant directement les intervenants des 18 pôles régionaux par champ d’intérêts et d’expertise.

Pas moins de 26 personnes se trouvent sur le comité, dont un représentant de chaque région du Québec, ainsi que d’une personne de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et du Réseau municipal du Québec, et un observateur du ministère de l’Économie et de l’Innovation. Le RNPRI emploie cinq ressources à temps plein pour la coordination des 18 pôles régionaux d’innovation.

Divers outils ont été mis en place pour appuyer les projets en cours et ceux à venir: une carte interactive des régions du Québec, un comité d’experts pour appuyer les pôles, l’organisation d’échanges de collaboration et de groupes de partage, des conférences et des moyens pour diffuser la connaissance, et le partage d’outils à la grandeur du réseau.

«Avec le RNPRI, j’atteins les objectifs fixés quand je me suis lancé en politique municipale il y a 9 ans, pour l’occupation du territoire. Nous avons le désir de garder nos jeunes en région, et on doit faire les choses différemment pour y arriver. Et pourquoi pas d’attirer les jeunes des grands centres vers les régions», opine le maire de Shawinigan et président du RNPRI, Michel Angers.

«Au contraire de la révolution industrielle qui a engendré l’exode rural, le numérique est source d’exode urbain», avance le directeur général du RNPRI, Philippe Nadeau.

«Notre gouvernement s’est engagé à soutenir les régions, à soutenir les entreprises innovantes, l’éducation et l’entrepreneuriat, des engagements que nous partageons avec le RNPRI. Je confirme que nous allons veiller à ce que ce projet couvre l’ensemble des régions du Québec en respectant les particularités régionales et non en faisant du mur-à-mur», affirme la députée du comté Laviolette-Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif.