Un rendez-vous annuel au Parc national

PLEIN-AIR. Le Parc national de la Mauricie est reconnu pour ses grands espaces, sa nature foisonnante, et les paysages qu’il laisse découvrir. Mais pour Olivier Tardif-Paradis et sa bande, il s’agit d’un lieu de rencontre annuel qui devient incontournable.

Depuis 2007, un groupe d’amis provenant de Montréal et Québec se donne un rendez-vous annuel dans le Parc national de la Mauricie pour une fin de semaine de canot-camping au lac Wapizagonke. Le groupe se trouvait au Parc national du 3 au 5 juillet dernier. «C’était une année record puisqu’on était 22. Habituellement, nous sommes environ une quinzaine. Le noyau d’amis provient du programme d’études en Génie physique à l’université Laval, et aussi grâce aux sports. Notre groupe est très inclusif, chaque année il y a toujours des gens qui s’ajoutent, mais le noyau demeure le même», raconte Olivier Tardif-Paradis.

Mais pourquoi revenir chaque année au Parc national? «Le Parc de la Mauricie devient un choix logique puisqu’il est entre Montréal et Québec. De plus, le lac Wapizagonke est un très beau lac avec ses plages et ses falaises. On connaît aussi les lieux à force d’y retourner. Mais le lac est tellement grand, il y a toujours de nouveaux sites à explorer. Nous avons essayé d’autres endroits, mais il n’y a pas cette combinaison de plages et de falaises.»

Comment est venue cette idée d’un rassemblement annuel? «C’était important pour moi de ne pas perdre contact avec la gang. C’est pourquoi j’ai lancé cette idée en 2007, explique Olivier. On est un groupe qui aime la nature et la fête. On essaie d’être tous à proximité pour ne pas déranger les autres campeurs. Notre gros événement est quand on part en canot. D’ailleurs cette année, nous avons fait un radeau home made en utilisant quatre canots qui soutenaient une plate-forme.»

Anecdotes

Un groupe de jeunes qui ne se sont pas vus depuis longtemps, souvent ça ne passe pas inaperçu. «Un garde-chasse du parc est venu nous voir quand il a vu notre plate-forme, et il se souvenait bien de notre groupe, lance en riant Olivier. Par exemple, la première année on avait apporté un chien sur la plage, mais on ne savait pas que c’était interdit. On a appris et nous sommes plus conscients des interdictions. Mais on est une bonne gang, toujours de bonne humeur, et on se rend au parc toujours dans le respect de la nature. J’ai d’autres anecdotes en tête, mais je ne crois pas qu’elles se racontent pour être publiées dans un journal!»

L’an prochain, le groupe compte retourner au Parc national comme le veut la tradition.