Une aide financière de 15 500$ à la coop Enfant Nature

SHAWINIGAN. Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue jeudi matin au nouveau chalet de la Station plein air Val-Mauricie, la députée de Laviolette-Saint-Maurice a annoncé une aide financière de 15 500$ pour la poursuite des activités de la coopérative Enfant Nature qui existe depuis maintenant cinq ans.

Alors qu’elle était la directrice du Parc de l’île Melville, Marie-Louise Tardif a encouragé Sylvie Gervais qui voulait former la coopérative Enfant Nature. «Je soutiens les activités éducatives d’Enfant Nature depuis leurs tous débuts. Le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour, a accepté suite à ma demande d’accorder une subvention de 15 000$ pour ce projet provenant de son enveloppe discrétionnaire. Pour ma part, j’ajoute une somme de 500$ pour un total de 15 500$ remis pour la coopérative.»

L’aide financière servira à développer du matériel éducatif et à défrayer un nouveau lieu d’entreposage.

La coopérative Enfant Nature vise à reconnecter les enfants à la nature dans une approche éducative expérientielle de plein air. Depuis cinq ans, Sylvie Gervais, éducatrice physique de formation, travaille au développement de la petite enfance en misant sur l’éducation en plein air et le développement durable pour bien préparer les tout-petits à leur parcours scolaire.

Le phénomène du déficit nature chez les enfants est une problématique connue sur la santé des enfants et les reconnecter à la nature permet des bienfaits autant sur leur développement physique, cognitif, social, langagier qu’affectif.  Les enfants dans un contexte naturel apprennent autrement. Ils explorent à leur rythme, découvrent leurs forces et leurs limites et se dépassent dans le plaisir et la liberté.

Les travaux seront menés en collaboration avec le département de l’activité physique de l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Le programme Enfant Nature est destiné pour les enfants de 0 à 8 ans. Depuis deux ans, pas moins de 160 professeurs et intervenants ont été formés, et 23 écoles préscolaires sur les 26 de la Commission scolaire de l’Énergie ont fait appel au programme.

«C’est plus que de jouer dehors. Les concepts permettent aux enfants d’apprendre différentes notions de mathématiques et de grammaire. Par exemple, les enfants peuvent compter les cocottes, ou casser une branche en quatre pour comprendre les fractions. Un enfant apprend encore plus lorsqu’il est en mouvement. Et si de reconnecter les enfants à la nature était aussi important que de la protéger», explique la directrice générale de la coopérative Enfant Nature, Sylvie Gervais.

La prochaine étape sera de développer du matériel éducatif qui sera entreposé dans un bâtiment de la Cité de l’énergie. D’ailleurs, la Ville de Shawinigan a accordé un bail à vie à la coopérative pour l’entreposage des équipements.

Un parcours immersif sera également mis en place au parc de l’île Melville pour l’apprentissage des enfants.