Une enquête ouverte à propos de Marie-Louise Tardif

ETHIQUE. Le Commissaire à l’éthique et à la déontologie du gouvernement du Québec a ouvert une enquête sur la députée de Laviolette – Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif.

C’est suite à une plainte déposée par Jean Rousselle, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éthique, que le commissaire a entrepris son enquête. Le député libéral reproche à Mme Tardif de continuer à recevoir une rémunération de son ancien employeur, le Parc de l’Île Melville, et ce malgré son rôle de députée à l’Assemblée nationale. Mme Tardif aurait par ailleurs transféré au Parc de l’Île Melville des meubles qui se trouvaient au bureau de la précédente députée de Laviolette, Julie Boulet, et qui sont la propriété de l’Assemblée nationale.

Rappelons qu’au début du mois de novembre, Marie-Louise Tardif convoquait les médias régionaux afin d’expliquer comment se déroulerait la transition au Parc de l’Île Melville, qu’elle dirigeait depuis le début des années 2000, suite à son élection le 1er octobre dernier.

Le nouveau président de l’organisme, Gilles Lamarche, expliquait alors que «Mme Tardif restera avec nous quelques mois le temps de faire une transition efficace. Notre objectif est de poursuivre le beau travail que Mme Tardif a réalisé au cours des dernières années.» La députée de Laviolette – Saint-Maurice soulignait quant à elle son intention d’accorder au parc de 10 à 15 heures de son temps hebdomadairement en tant que consultante externe, le temps d’offrir de la formation et d’assurer la transition.

L’Hebdo du Saint-Maurice a sollicité une entrevue avec la députée et nous sommes présentement en attente d’une réponse.