1M$ pour la pyrrhotite

PYRRHOTITE. Soucieux de venir en aide aux victimes de la pyrrhotite, le conseil de ville de Shawinigan demande une enveloppe d’1M$ à la Société d’habitation du Québec. De même, le maire Michel Angers se dit ouvert à des initiatives pour une solidarité régionale dans le dossier.

Même si les cas de pyrrhotite touchent une quarantaine de résidences recensées à Shawinigan comparé à plus de 1700 du côté de Trois-Rivières, le conseil entend venir au secours des victimes de ce fléau.

«On avait une enveloppe de 350 000$ au programme 2014-2015 que nous avons épuisée. Il faut savoir que chaque cas nécessite un montant maximal de 75 000$, ce qui augmente assez vite la somme déboursée», explique le maire Angers. Ainsi, environ cinq résidences seulement répertoriées ont pu bénéficier de l’aide du programme des résidences endommagées par la pyrrhotite.

«J’ai rencontré Yvon Boivin de la Coalition Proprio-Béton, pas plus tard que ce matin. J’entends son appel et je suis ouvert à une solidarité régionale. Il faudra voir la façon de faire. Je prévois aller voir du côté de l’implication de la Conférence régionale des Élus, par exemple», mentionne le maire.

Du côté du Labo S.M. qui effectue la batterie de tests pour détecter ces fissures indésirables, on affirme que le nombre de cas recensés à Shawinigan s’élevait en effet à 40 en date de l’été dernier. La Coalition Proprio-Béton soutient que 82% des maisons construites entre 1996 et 2008 et testées pour la pyrrhotite en sont affectées dans la région.

Est-ce que l’on est préparé à l’éventualité d’une explosion des cas? À la Ville, on soutient qu’une personne est attitrée à porter assistance aux victimes de la pyrrhotite en la personne de Josée Bergeron. «En premier lieu, ce sont aux citoyens de nous signaler les cas et, à partir de là, on les suit. Croyez-moi, la première chose qu’un propriétaire atteint fait habituelle, c’est de nous contacter.»