À vendre: yacht de 1,3 million$…

L’événement a attiré plus de curieux que d’acheteurs mais la présence il y a une dizaine de jours des modèles 2009 de Doral sur la rivière Saint-Mauricie, devant l’Auberge Gouverneur Shawinigan, n’est vraiment pas passée inaperçue.

Pour la première fois de son histoire, le fabricant de bateaux invitait les résidents de la région à venir se rincer les yeux et ceux qui ont répondu à l’invitation en ont eu pour leur satisfaction.

Sur la quinzaine de modèles en démonstration, le yacht de 45 pieds Alegria est rapidement devenu le centre d’attraction. Au coût de 1,3 million$, ce puissant bateau fabriqué à Grand-Mère et propulsé par deux moteurs (entre 400 et 500 chevaux vapeur chacun) donne accès dans la cabine à deux chambres à coucher, un salon, une cuisine, des écrans de télévision à écran plat et deux salles de bain avec douche. Pour visiter ce palais flottant, les visiteurs étaient invités à se déchausser car le yacht avait déjà trouvé un acheteur: un cheik de Dubaï rien de moins.

Plus à la portée de certaiens bourses, les Cruisers et les Sportboats se détaillant à 125 000$ et plus ont aussi attiré les regards et fait saliver les plaisanciers désireux de se procurer un modèle plus récent.

Rappelons que Doral est la propriété depuis 1996 d’Erwin Zecha qui possède également une usine à Midland, en Ontario. Cette dernière fabrique les bateaux de 21 à 25 pieds tandis qu’à Grand-Mère, les ouvriers travaillent sur les embarcations de 25 pieds et plus. Globalement, Doral fabrique environ 325 unités par année, dont 60% le sont dans la région.

Loisir avant tout de luxe, les ballades nautiques de ce genre ne souffrent pas nécéssairement de la hausse du prix de l’essence, les propriétaires de ce type de bateaux étant à la base présumément bien pourvu en fortune.

Présente dans plus de 35 pays, la marque Doral se vend particulièrement bien en Europe, en Corée du Sud, en Nouvelle-Zélande mais c’est en Russie, où l’arrivée du capitalisme dans les années 1990 à créer une nouvelle génération de millionnaires, que les bateaux grand-mérois sont les plus appréciés.