Apprendre à connaître la nature tout en s’amusant

ÉDUCATION. S’amuser à sauter dans des flaques d’eau, fabriquer une canne à pêche, découvrir le monde des grenouilles, chercher de l’écorce de bouleau pour un feu et chanter autour de celui-ci, ce ne sont que quelques-unes des activités dont 150 enfants ont pu réaliser avec l’École forêt nature dans un cadre éducatif.

La Coopérative Enfant nature existe depuis deux ans et dresse un bilan positif de ces deux premières années puisque 150 enfants de 4 à 6 ans provenant de CPE et d’écoles primaires ont pu profiter des joies de la nature. Plus de 40 journées d’éducation en plein air ont été organisées.

«Notre vision: Et si remettre les enfants au cœur de la nature devenait aussi important que de la protéger? Au cours de la dernière année, nous avons consolidé l’organisation et avons recueilli plusieurs témoignages qui démontrent que le projet pilote École forêt nature est une réussite», exprime Sylvie Gervais, présidente d’Enfant nature.

Le projet est unique au Québec et est né en septembre 2014 d’un partenariat avec l’UQTR, le Parc de l’île Melville, le Parc national de la Mauricie et le CPE le Pipandor.

Ce projet permettra aux étudiants de l’UQTR d’expérimenter concrètement les répercussions positives de ce type de pédagogie. «Les effets positifs d’un contact avec la nature sont nombreux et influencent le développement global des enfants. Au niveau physique, on note une augmentation de la qualité et de la durée des activités physiques quand les enfants sont à l’extérieur, mais également des améliorations sont observées au niveau de l’attention, de la résolution de problème et de la réduction du stress», indique Claude Duguas, professeur titulaire du département de sciences de l’activité physique de l’UQTR.

Le conseiller municipal et président du Parc de l’île Melville, Serge Aubry, soulignait que ce type de projet répond à la mission du parc qui est le développement du parc par des activités dans la nature.

De son côté, la directrice du CPE le Pipandor et également conseillère municipale, Josette Allard-Gignac, a fait part de tout le bien que ce projet peut apporter aux enfants. «Les éducatrices n’ont pas eu à faire une seule intervention. Si un enfant découvre la nature, il en prendra soin.»

L’objectif de la coopérative est d’expérimenter le projet sur une base plus régulière en collaboration avec les enseignants, éducateurs, et les parents, et de rendre le projet accessible à plus de personnes.

Pour plus d’informations, consultez le site web à l’adresse www.coopenfantnature.com.