Baux de villégiature: le député Martel dénonce la hausse

RÉACTION. Pour des milliers de Québécois propriétaires de chalets de villégiatures, l’année 2016 a débuté de façon abrupte par l’entrée en vigueur d’une hausse considérable des baux de villégiature. Une situation dénoncée par le député de Nicolet-Bécancour Donald Martel.

En décidant de réviser à la hausse les valeurs de référence permettant de déterminer les loyers annuels de ces terres publiques, le gouvernement de Philippe Couillard met non seulement l’industrie touristique du Québec en péril, mais pénalise de nombreux propriétaires situés sur ces terrains et qui choisissent le Québec comme destination touristique, soutient le député caquiste.

Ce dernier estime que les Libéraux n’ont rien fait depuis 2003 pour empêcher la situation actuelle. «Les libéraux imposeront jusqu’en 2019 une hausse moyenne des loyers de 74% à travers le Québec. Cette hausse sera de 64% pour la Mauricie, 184 % pour la région de Québec, 109 % pour le Nord-du-Québec et 99% pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean.

«Les libéraux sont là depuis 2003 et ils sont les seuls responsables de cette situation. Le gouvernement a décidé, lâchement, de s’attaquer à un groupe particulier de Québécois, ceux qui font vivre le tourisme au Québec, qui font le choix de profiter des trésors dont regorgent nos régions.»

«Les libéraux fouillent encore une fois dans les poches des contribuables, sans considérer les impacts de ces gestes. Quel manque de vision! Les terres du domaine de l’État font partie du patrimoine collectif des Québécois, mais désormais, certains propriétaires pourraient décider de se départir de leur chalet ou encore diminuer le nombre de séjours qu’ils font», a décrié Donald Martel, en rappelant que les hausses des loyers sont également accompagnées d’une augmentation des frais d’administration liés à la gestion foncière des terres.

Inquiétude pour les petits commerces des régions

Le député caquiste ajoute qu’il s’inquiète des conséquences directes sur les petits commerces en régions qui dépendent beaucoup de l’achalandage touristique.

«Le gouvernement doit écouter les cris du cœur de tous ces propriétaires de chalet et mettre un frein à cette taxation extrême. Même si le ministre des Ressources naturelles croit que ce choc tarifaire sera atténué par son application graduelle sur 5 ans, il s’agit ni plus ni moins d’une taxe déguisée. Une indexation des loyers à l’inflation aurait dû être effectuée lors des quinze dernières années, mais le PLQ ne sait pas gérer», conclut Donald Martel.