Bond des inscriptions au Séminaire Sainte-Marie

ÉDUCATION. Pour la première fois depuis longtemps, le Séminaire Sainte-Marie (SSM) entreprendra la prochaine année scolaire à l’automne avec 10 classes, dont trois en secondaire I.  

À l’arrivée du directeur général Jean-Sébastien Roy en août 2018, l’établissement comptait 166 élèves et une classe par niveau. Ce nombre a bondi à 210 à l’automne 2020 et ils seront 270 à intégrer l’école privée l’automne prochain. «C’est une augmentation de 65% depuis mon arrivée il y a deux ans et demi», note le directeur général. «Nous nous étions fixé un objectif d’avoir entre 250 et 300 élèves pour avoir des projets viables. Notre but est atteint.»

Jean-Sébastien Roy attribue cette bonne nouvelle aux ajustements qui ont été apportés au bouquet de services. «On offre plus d’options aux élèves et à l’interne, on appelle ça des passions», dit-il en donnant en exemple la Zone Techno Desjardins, ce local dédié aux sports électroniques (e-sport). Dans quelques semaines, le SSM inaugurera la Zone Cogeco, un studio multimédia où les élèves toucheront au journalisme, à la radio et à la production audiovisuelle.

De même, l’école privée a aménagé une cuisine fonctionnelle où sont donnés des cours. «Le programme pédagogique est livré au travers de notions d’entrepreneuriat ou de cuisine par exemple. Les jeunes font une recette, mais toute la formation se déroule en anglais», explique Jean-Sébastien Roy.

Arrivé à Shawinigan alors que plusieurs prédisaient la fin du SSM, le directeur général a vu le vent tourner. «Dans mes échanges avec les parents, on ne sent plus l’inquiétude. Ils hésitaient à inscrire leur enfant en ne sachant pas si ça allait continuer. On assiste même au retour d’élèves qui étaient partis. Là, on a un budget équilibré et on entreprend de gros travaux de rénovation dans nos locaux et classes. On va même refaire le gymnase au complet, du plancher au mur.» Plus de 150 000$ ont été investis depuis 2018 et presque autant sont à venir d’ici les deux prochaines années.

Les anciens du SSM sont aussi au rendez-vous note-t-il. «On reçoit beaucoup plus d’aide de la part des donateurs. Ils sentent que leur don n’est pas versé dans un puits sans fond», poursuit Jean-Sébastien Roy.

Avec l’ajout de ces nouvelles classes l’automne prochain, le SSM a donc posé un geste auquel il n’était plus habitué ces dernières années: afficher trois nouveaux postes d’enseignants: un en français, un en sciences et un en anglais.